«Lorsque j’ai pris mon poste à Maurice, on m’avait dit que les chauves-souris étaient une espèce protégée. Je suis perplexe quant à l’abattage d’une espèce en danger», indique Shari Villarosa, l’ambassadrice des Etats-Unis à Maurice. Une photo la montrant dans un jardin a été postée sur la page Facebook de l’ambassade avec la légende suivante: «Bats are welcome here! Join Ambassador Shari Villarosa for ‪#‎Batsareourfriends!»

Shari Villarosa se dit ainsi prête à accueillir les chauves-souris dans son jardin. «Elles mangent les insectes et répandent les graines», souligne-t-elle.

L’abattage des chauves-souris a suscité la polémique. Le Washington Post a été parmi les premiers médias étrangers à l’évoquer. Il a parlé d’un «grim warning to the world — and to the island of Mauritius, in particular — of the dangers of the unsustainable killing of wildlife». Le National Geographic a, lui, comparé nos chauves-souris à du «flying liquid gold». Sur le site TripAdvisor, les internautes mauriciens et étrangers s’insurgent contre cette campagne, allant même jusqu’à traiter le gouvernement de «barbare». Plusieurs pages ont aussi été créées sur Facebook pour soutenir les chauves-souris, dont Save the Bats.