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Quel avenir pour le petit entreprenariat à Maurice ?
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Quel avenir pour le petit entreprenariat à Maurice ?
Voilà un sujet qui ne cesse de faire couler de l’encre toute dernièrement. Et pour cause, le petit entreprenariat est un secteur appelé à être un moteur pour le second miracle économique voire même un secteur d’avenir.
Il faut savoir qu’une petite entreprise est définie comme étant une compagnie ayant un chiffre d'affaires de moins de Rs 10 millions.
D’après les statistiques officielles, à Maurice, l’on compte actuellement 93 072 petites entreprises. Ce secteur représente une source non négligeable de création d’emplois soit 54%, et de croissance économique soit 40%. En plus de participer à la diversification économique, ainsi que la stabilité sociale en jouant un rôle important dans le secteur privé, ces petites entreprises contribuent aussi à la redistribution des revenus et aide à la réduction de la pauvreté.
C’est dire qu’il est utile, même nécessaire de mettre ces petits entrepreneurs à l’avant plan de notre culture économique, et c’est en ce sens qu’il existe plusieurs dispositions de plans d’aide financière, technique, relatifs au développement et à l’organisation, mis en place pour venir en aide aux petits entrepreneurs, en l’occurrence les banques commerciales, les compagnies d’assurances entre autres. D’autres instances gouvernementales telles que la BOI, la SMEDA et la DBM sont aussi accessibles aux entrepreneurs de ce secteur.
D’autres organisations du secteur privé semblent être au pied de guerre quant à l’avancement de ce secteur. Notamment Chantefrais, qui compte actuellement une centaine de petits entrepreneurs à leurs actifs.
En plus d’avoir 100 échoppes sur l’ile, l’entreprise offre également des formations aux entrepreneurs en devenir - avant l’octroi de la franchise - afin de leurs donner les outils nécessaires pour le bon fonctionnement de leurs futur business.
Lors de ces formation, tous les aspects y sont traités ;
- Dont la première et la plus importante : l’hygiène, la propreté des lieux et des produits
- Le service-client : une aptitude à développer soigneusement pour mieux se familiariser et fidéliser la clientèle
- La qualité : s’assurer que la volaille soit de qualité et respectent les normes d’hygiènes (bien traitée, bien nourrie etc.)
- En et enfin la gestion : l’aspect financier en l’occurrence.
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard, si de nos jours, la franchise organise une convention annuelle afin de réunir tous les franchisés, de leur permettre de partager leurs expériences mais aussi afin de remettre le prix d’Excellence, à l’entrepreneur qui aura mieux mis en avant l’hygiène, la fidélisation clients et la maitrise de la qualité à tous les niveaux.
Cette récompense, c’est un encouragement à faire encore mieux. Une excellente initiative pour ces petits entrepreneurs qui se donnent tous les jours, du matin au soir, pour offrir le meilleur service possible. Une initiative qui devrait d’ailleurs être emprunté, si ce n’est adopté par d’autres entreprises publiques comme privées, afin de donner à ce secteur, une réelle perspective d’avenir, où elle est déjà d’ailleurs, bien placée.
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