L’Ecole centrale de Nantes est la dernière d’une liste d’institutions étrangères à ouvrir une antenne à Pierrefonds, le lieu où prend forme le Médine Education Village. Lancé ce mois-ci, cette université française projette de former les futurs ingénieurs mauriciens et africains. Son premier marché de prospection est le Kenya, un pays de la région qui «a pour ambition d’être pleinement industrialisé à l’horizon 2030», explique Pauline Mwarabu, administratrice de l’Engineers Board of Kenya.

Elle fait partie d’une délégation kenyane qui visite depuis le jeudi 26 novembre les installations du Medine Education Village. «Je suis là pour voir comment harmoniser la formation d’ingénieur qui sera offerte à Maurice par l’Ecole de Nantes avec le modèle qui est appliqué au Kenya. Pour exercer comme ingénieur chez nous, il vous une accréditation», ajoute-t-elle.

Le groupe Médine, qui diversifie ses activités, a lancé son pôle de formation universitaire il y a deux ans avec Supinfo, une école française spécialisée en informatique. L’année dernière, l’Ecole supérieure de commerce de Paris Europe a démarré des cours menant à un master spécialisé en Strategy and Organisation Consulting.

D’autres institutions françaises comme Vatel et l’Université Paris 2 Panthéon Assas ont ouvert une antenne au Médine Education Village. «L’accès à une éducation de qualité est notre meilleure arme pour affronter l’avenir» a soutenu Dany Giraud, le CEO de Médine Groupe, en présentant son projet aux différents acteurs de l’éducation locale et africaine.