Les tribulations de Hurrydeo Bholah sont loin d’être terminées. Après son arrestation par les enquêteurs du Central Criminal Investigation Department (CCID) le 4 novembre, voilà qu’il a été interdit de ses fonctions comme Chief Project Manager de la National Development Unit (NDU). Asha Burrenchobay, secrétaire permanente à la NDU, lui a adressé une lettre en ce sens et ayant effet immédiat le 23 novembre.

Dommages moraux au commissaire de police

Toutefois, Hurrydeo Bholah ne reste pas les bras croisés. Hier, vendredi 27 novembre, il a fait servir une mise en demeure par l’entremise de son avoué, Me Sunil Luchmun, au commissaire de police, à Asha Burrenchobay et à l’État pour contester sa suspension. Il se réserve le droit de réclamer des dommages moraux au commissaire de police et à Asha Burrenchobay.

Hurrydeo Bholah trouve qu’Asha Burrenchobay l’a illégalement et injustement interdit de ses fonctions. Il considère que sa suspension constitue «a serious invasion» de ses droits fondamentaux et que sa réputation et son intégrité ont été et seront ternies. Il ajoute que la secrétaire permanente de la NDU lui a imposé une condition, à savoir le fait qu’il ne peut quitter le pays sans la permission de l’officier responsable.

Arrestation illégale

L’ex-Chief Project Manager de la NDU soutient aussi que son arrestation par le CCID est illégale. Dans son document, il rappelle ses tribulations aux mains des enquêteurs du CCID. Il dit avoir été humilié. Il raconte qu’il a été arrêté chez lui. Il a été ensuite admis à l’hôpital Dr A. G. Jeetoo où il a été enchaîné à son lit.

 Hurrydeo Bholah déclare aussi n’avoir pu célébrer la fête de Divali car il était à l’hôpital sous surveillance policière. Après sa sortie de l’hôpital, il a été détenu à Alcatraz.

Ce n’est que le 14 novembre 2015 qu’une charge provisoire de complot a été retenue contre lui. Il a été libéré sur parole le même jour et a nié la charge contre lui. Hurrydeo Bholah a retenu les services de Me Viren Ramchurn, avocat.