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Quel avenir pour le petit entrepreneuriat à Maurice ?

30 novembre 2015, 10:39

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Quel avenir pour le petit entrepreneuriat à Maurice ?

Voilà un sujet qui fait couler beaucoup d’encre. Et pour cause !  Le petit entrepreneuriat est un secteur appelé à être un moteur pour le second miracle économique, voire même un secteur d’avenir.

Il  faut savoir qu’une petite entreprise est définie comme étant une compagnie ayant un chiffre d'affaires de moins de Rs 10 millions.

Selon les statistiques officielles (Ref : Census of Economic Activities for the year 2013, Statitics Mauritius), à Maurice, l’on compte actuellement 126,000 PME dont 124,630 sont des petites entreprises et 1370 des moyennes entreprises. Ce secteur représente une source non négligeable de création d’emplois soit 54%, et de croissance économique soit 40%. En plus de participer à la diversification économique, ainsi que la stabilité sociale en jouant un rôle important dans le secteur privé, ces petites entreprises contribuent aussi à la redistribution des revenus et aide à la réduction de la pauvreté.

C’est dire qu’il est utile, même nécessaire, de mettre ces petits entrepreneurs à l’avant-plan de notre culture économique, et c’est en ce sens qu’il existe plusieurs dispositions de plans d’aide financière, technique, relatifs au développement et à l’organisation mis en place pour venir en aide aux petits entrepreneurs, en l’occurrence à travers les banques commerciales, les compagnies d’assurances, entre autres. D’autres instances gouvernementales telles que le BOI, la SMEDA et la DBM sont aussi accessibles aux entrepreneurs de ce secteur.

D’autres organisations du secteur privé semblent être mobilisées quant à l’avancement de ce secteur. Notamment le groupe Food and Allied, qui à travers sa franchise Chantefrais, favorise les petits entrepreneurs mauriciens en proposant des échoppes de volaille fraiche aussi bien en milieu urbain que rural.

En sus d’avoir plus d'une centaine d'échoppes sur l’île, l’entreprise offre également des formations en continu aux entrepreneurs en devenir – debutant  même avant l’octroi de la franchise – afin de leur donner les outils nécessaires pour le bon fonctionnement de leurs futurs business.

Lors de ces formations, tous les aspects sont traités :  

  • Dont le premier et le plus important : l’hygiène, la propreté, la manipulation et la commercialisation des produits frais.
  • Le service-client : un service personnalisé et chaleureux afin de fidéliser la clientèle.
  • La qualité : cela inclut des visites au fournisseur afin de prendre conscience des standards de qualité de la volaille.
  • Et enfin la gestion : gestion de l'échoppe, avec la passation de commande, le stockage ainsi que l'aspect financier.
     

Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si la franchise organise une convention annuelle afin de réunir tous les franchisés, pour leur permettre de partager leurs expériences mais aussi afin de remettre le prix d’Excellence à l’entrepreneur pour le respect des normes de la franchise.


                 Kristel Lam, gérante de l’échoppe de Labourdonnais à Rose-Hill

 

Cette année, c'est Kristel Lam, gérante de l’échoppe de Labourdonnais à Rose-Hill depuis un peu plus de 3 ans, qui a remporté le prix d'Excellence lors de la convention Chantefrais qui s'est tenue le mardi 17 novembre. Cette récompense, c’est un encouragement à faire encore mieux. Une excellente initiative pour ces petits entrepreneurs qui se donnent tous les jours, du matin au soir, pour offrir le meilleur service possible. Une initiative qui devrait d’ailleurs être adoptée par d’autres entreprises publiques comme privées, afin de donner à ce secteur une réelle perspective d’avenir.