«Il n’y a pas eu de concessions et il n’y en aura pas. Notre position est claire.» C’est ce qu’a affirmé une source au ministère des Collectivités locales à l’issue d’une réunion avec des représentants des marchands ambulants de la capitale, jeudi 17 décembre.

Plusieurs marchands s’étaient rassemblés, le matin, au NPF Building, à Port-Louis, contestant l’interdiction d’exercer dans les 14 rues définies par la municipalité. Ils réclamaient un moratoire jusqu’au 31 décembre.

Hyder Raman, président de la Street Vendors Association, s’est dit confiant qu’une décision sera prise en faveur des marchands ambulants. Il a indiqué avoir proposé aux autorités que ces derniers opèrent, jusqu’à fin décembre, dans les caniveaux afin de pas obstruer le passage. Il a aussi donné l’assurance, si leur demande est agréée, qu’aucune structure ne sera érigée. «Nou bizin travay», devait lancer une des personnes opérant à la rue John Kennedy.

Mais au ministère, on laisse entendre que les marchands ambulants devront se plier aux règlements de la municipalité et respecter l’ordre de la Cour, leur interdisant d’exercer dans un rayon de moins de 500 mètres du marché central. Aucune autre consultation ou réunion n’est pour l’heure prévue.

D’ailleurs, les policiers, dont des membres de la Special Supporting Unit, étaient mobilisés dans les rues de Port-Louis, jeudi, pour veiller à ce que les mesures prises par la mairie soient respectées. Les rues principales étaient, de fait, totalement libérées des vendeurs et à nouveau accessibles aux piétons.