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Vente de sex toys: le propriétaire d’une pharmacie disculpé
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Vente de sex toys: le propriétaire d’une pharmacie disculpé
Les sex toys ne peuvent être qualifiés d’objets obscènes visant à corrompre les gens décents. C’est ce qu’estime le magistrat Navish Jheelan, de la cour de district de Pamplemousses. Raison pour laquelle il a décidé, le 11 décembre, de disculper le propriétaire d’une pharmacie accusé de dealing with obscene matter en vertu de l’article 86 (1) du code criminel, en choisissant de vendre des sex toys.
Dans le cadre de cette affaire, la poursuite avait avancé que ces objets étaient de nature obscène. Ce qu’avait réfuté Veejay Kumar Ooriah à travers son avocat Me Dick Ng Sui Wa. Le propriétaire de la pharmacie avait souligné que les sex toys, saisis à son enseigne le 20 juillet 2013, ne pouvaient être qualifiés d’obscènes.
Selon le magistrat, le terme obscène signifie «indecent, especially grossly or repulsively so lewd, tending to deprave or corrupt, highly offensive, morally repugnant». Or, a-t-il précisé, les sex toys en question ne peuvent être considérés comme des objets obscènes dont le but est de corrompre les gens décents. La société a évolué, a indiqué Navish Jheelan.
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