« Un prisonnier à Maurice en contact avec les terroristes du 13 novembre, » titre ce matin Le Journal de l’île, en page 3.  La thèse d’Yves-Mont Rouge, l’auteur de l’article présenté sous la forme d’un édito : un détenu indien à Maurice a passé un coup de fil vers la France le 12 novembre, soit à la veille des attentats.

Selon lui, ce prisonnier a été arrêté parce qu’il est arrivé à Maurice  il y a huit mois avec un faux passeport. Incarcéré à Beau-Bassin, l’homme – toujours selon Yves Mont-Rouge – ne passait jamais d’appels téléphoniques. La première et seule fois c’était à la veille des attentats de Paris.  Mais le journaliste prend la précaution d’utiliser le conditionnel pour supposer que cet appel était dirigé vers la France.  Et là encore, il concède que ses sources mauriciennes refusent de lui dire si cet appel téléphonique supposé vers la France était destiné à un des terroristes de Paris.

Mais l’hypothèse d’Yves Mont-Rouge ne s’arrête pas là.  Il affirme que le 16 décembre, une équipe d’enquêteurs français sont venus à Maurice pour l’interroger.  L’indien, selon ses informations, a été conduit à l’aéroport sous une escorte d’une douzaine de fourgons.  De surcroît, les hôpitaux, ont été tenus en alerte « au cas où le prisonnier tenterait de se suicider », écrit le journaliste.

Invité à nous expliquer le fondement de ce qu’il publie, voici ce que répond Yves Mont-Rouge.

Par contre, son journal publie une autre information qui est elle relayée par tous les médias à l’île sœur.  La maison de l’ex- policier réunionnais accusé d’avoir posé la bombe factice sur le vol Maurice-Paris le 20 décembre dernier  a été perquisitionnée et deux fusils non déclarés ont été saisis.