[mis à jour] Rapport nTan : Laina Rawat nie la riposte de son père

9 janvier 2016

9 janvier 2016, 13:30

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Par

Nafiisah Peerbaye

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[mis à jour] Rapport nTan : Laina Rawat nie la riposte de son père

Les propos cités dans cet article ci-dessous ont été attribués à Dawood Rawat sur la page Facebook BAI Forever. Cependant, sa fille, Laïna Rawat-Burns, nie qu’ils sont de lui. «He did not post that. My father did not write this post, it is not his way of speaking, if you actually knew him. Logic even tells any somewhat intelligent person that his own page is down to earth and resembles who he really is - which is a man that does not shoot off at the mouth», a-t-elle commenté sur Facebook à la suite de la parution de cet article. La question reste, qui écrit en utilisant la photo de Dawood Rawat si tel est le cas ?

«nTan is the missile being used by promoters of good governance to shoot down all suspect economic operators of this pleasure island but which intently does not see some targets.» La riposte de Dawood Rawat ne s’est pas fait pas attendre. Le chairman du groupe British American Investment (BAI) a commenté sur sa page Facebook, vendredi 8 décembre, le rapport nTan, qui a enquêté sur la BAI. Celui-ci devrait être finalisé incessamment.

Les Preliminary Findings de la firme singapourienne, nTan Corporate Advisory Pte Ltd, qui ne sont pas officiels, commandés par la Banque de Maurice (BoM), n’écartent pas la thèse de l’existence d’un Ponzi Scheme opéré par le groupe BAI.

Le fondateur du groupe BAI se pose plusieurs questions sur les références («credentials») de nTan. Il ne comprend pas comment le rapport de cette même société sur le scandale MCB-NPF n’a pas été achevé. «Est-ce que nTan a été choisie par la Banque de Maurice, à cause de son incapacité à finaliser le rapport sur le scandale MCB-NPF ?» ironise-t-il.

Il rappelle aussi l’enquête de nTan sur le scandale Barings Bank. «Can it prove it had a pivot role in throwing light on Barings Bank scandal or did it just play the role of a bag carrier», se demande Dawood Rawat. Il penche pour la seconde hypothèse, jusqu’à preuve du contraire.

«Club des Inspecteurs Gadget»

Dawood Rawat ne comprend pas les critères sur lesquels nTan a été choisie pour mener une enquête en vue d’identifier des lacunes au niveau de la réglementation. «When did the BoM committee meet and who were the members present to commission an enquiry on the BAI?» s’interroge le grand patron de la BAI. Il ajoute la question de savoir comment ces membres ont autorisé la Banque de Maurice à «rejoindre le club risible des Inspecteurs Gadget...»

Il laisse également entendre que le groupe BAI ne tombe pas sous la juridiction de la Banque de Maurice, excepté la Bramer Bank.

Dawood Rawat conclut en estimant que le gouvernement va utiliser ce rapport nTan, financé par la Banque centrale.