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Les caisses automatiques entrent en scène
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Les caisses automatiques entrent en scène
Fini le temps où les cambrioleurs, armés, pouvaient menacer les employés de commerces pour subtiliser le contenu de leurs caisses. Une solution vient du groupe Accessa. Il propose d’installer un dispositif de gestion permettant de sécuriser les encaissements qui ont lieu dans différents points de vente à travers l’île. Ce matériel est vendu sous le nom commercial de SafePay. Le produit, signé Gunnebo, a été officiellement lancé, lundi, à Phoenix. Pour l’occasion, Tom Christensen, Country Manager au Danemark, Gunnar Konkell, Business & Technical Development Manager, et Hannes Venter, Manager Director en Afrique du Sud, ont fait le déplacement
Concrètement, comment ce système fonctionne- t-il ? Une fois qu’un préposé insère les articles du client dans la machine, ils sont scannés. Le montant de la facture est ensuite indiqué. Il ne reste plus au client qu’à introduire des billets et des pièces dans l’appareil, sans que le préposé n’ait à intervenir. Un automate prend alors le relais. Il manipule les espèces, il les encaisse et les compte avant de rendre la monnaie. L’appareil détectera si le paiement a bel et bien été effectué. Quant aux billets et aux pièces, ils sont dirigés vers un premier coffre sécurisé, installé au fond de la machine. Durée de ce processus : à peine 20 secondes. Lors du lancement,
Thierry Boutin, Managing Director d’Accessa, a tenu à souligner que les commerçants mauriciens bénéficieront d’un accompagnement tout au long de l’installation du dispositif.
Et ce système comporte bien des avantages. Son principal atout : réduire les risques de pertes d’argent à la suite de vols ou de hold-up.
GÉRÉS PAR DES AUTOMATES
De plus, ce système permettra de diminuer les risques d’erreurs commises par les responsables de caisse. Sans compter le fait qu’il réduira la lourdeur administrative qu’implique le comptage et les exercices de réconciliation disparaissent. Ce qui augmentera, dans la foulée, la productivité. Et ce n’est pas Richard d’Avrincourt qui dira le contraire. Ce Mauricien, installé en Australie depuis 2000, est Middleware Architect chez IBM pour la région Asie/Pacifique. Il estime que l’automatisation, qui est une tendance globale, contribue à améliorer la productivité.
«On ne peut y échapper. En Australie, par exemple, des milliers de serveurs informatiques sont gérés par des automates.» Il est, selon lui, possible d’imaginer qu’une fonction, exécutée par un robot dans un environnement informatique,offre davantage de sécurité.Pour ce qui est de l’entrée de cette technologie dans le paysage commercial de Maurice, il estime qu’elle arrive à point nommé,avec l’avènement dessmart cities. Il y verrait bien des automates chargés d’accomplir différentes tâches,comme la gestion des feux de signalisation ou l’orientation des panneaux solaires
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