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Accidents: le CP Nobin prend les choses en main
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Accidents: le CP Nobin prend les choses en main
À lundi 11 janvier, le nombre de morts sur nos routes s’élevait à sept, comparé aux trois répertoriés durant la même période l’an dernier. Face à cette série noire sur nos routes, le commissaire de police Mario Nobin a décidé de prendre les choses en main.
Selon un officier de la Traffic Branch, il a donné des directives à la police pour qu’elle conteste la libération provisoire dans des prima facie cases. C’est-à-dire des accidents de la route, où il y a eu mort d’homme et dans lesquels le chauffeur impliqué est fautif de prime abord, du moins jusqu’à preuve du contraire. Comme dans le cas d’un chauffeur impliqué dans un accident, où il y a eu mort d’homme, et qui a été testé positif à l’alcootest.
Détention préventive
Pas plus tard que lundi, la liberté conditionnelle a été refusée à deux conducteurs impliqués dans deux accidents, à Coromandel et à Quatre-Bornes respectivement. Tous deux sont en détention préventive à la prison de Beau-Bassin. Quant aux victimes, il s’agit de deux anciens officiers de police, l’assistant surintendant de police Deosaran Kowlessur et Jayram (Gian) Unmar, un des anciens patrons de la Major Crime Investigation Team.
De leur côté, les autorités concernées planchent sur des amendements visant à durcir la Road Traffic Act. Aussitôt qu’ils seront appliqués, la loi prévoira qu’un mandatory imprisonment soit exécuté contre l’individu contre lequel un prima facie case a été établi, sous une accusation de motor manslaughter.
Car actuellement, un conducteur, qui fait l’objet d’une accusation provisoire d’homicide involontaire et qui est poursuivi selon la Road Traffic Act, dans sa forme actuelle, écope d’une amende. Son permis de conduire est également suspendu pendant un certain temps. S’il y a une peine d’emprisonnement, elle ne dépasse pas six mois.
Avec les nouveaux amendements, le conducteur soupçonné d’être sous l’effet d’une drogue au volant pourrait ainsi subir un test de dépistage. Actuellement, aucune loi n’autorise le Forensic Science Laboratory à mener ce test. Et ce, bien que celui-ci soit doté des équipements nécessaires pour effectuer cet exercice.
867 contraventions en 24 heures
Quid des contraventions ? Dans un communiqué émis lundi, la police indique que 867 contraventions ont été servies aux automobilistes du 10 au 11 janvier. Parmi elles, 194 pour excès de vitesse et 13 pour conduite sous l’influence de l’alcool. Un total de 8 141 opérations de contrôle ont été effectuées pendant cette période par différentes unités de police.
Le chef inspecteur Shiva Coothen du Police Press Office indique que davantage d’effectifs de la police seront mobilisés sur le terrain pour maintenir la politique de «zéro tolérance».
Pour rappel, le nombre de morts causés par des accidents de la route pour l’année 2015 s’élève à 139.
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