Ils entendent tout faire pour que le rapport du Pay Research Bureau (PRB) soit publié à la date indiquée. Les membres de la Federation of Public Sector and other Unions ont lancé un appel au bureau du Premier ministre afin que plus aucune proposition ne soit acceptée. Lors d’une conférence de presse le vendredi 15 janvier, Rashid Imrith a indiqué que toute nouvelle soumission entraînera un retard dans la publication du rapport, prévue pour mars.

Le syndicaliste a également demandé à ce que les recommandations du PRB soient appliquées in toto, «peu importe le coût». 85 000 fonctionnaires et 25 000 pensionnaires du gouvernement sont concernés, a-t-il indiqué.

La fédération s’est également intéressée à l’âge de la retraite, se prononçant contre tout changement. «La dernière modification remonte à 2008, soit quand le PRB a recommandé que l’âge de la retraite passe de 60 à 65 ans. Cette mesure est toujours en train d’être mise en œuvre. Ce n’est qu’en 2018 que l’âge de la retraite  passera à 65 ans», a expliqué Rashid Imrith.

«Si l’âge de la retraite est revu à la hausse, cela portera préjudice à ceux qui devaient être promus. Et si c’est revu à la baisse, ce sont les fonctionnaires qui ont contracté des emprunts lorsqu’ils ont appris qu’ils allaient travailler au-delà de 60 ans qui seront lésés.»