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Bain-des-Dames dans le viseur des Sud-Africains

16 janvier 2016, 19:14

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Bain-des-Dames dans le viseur des Sud-Africains

Après la société chinoise LHF Marine Development Ltd, annoncée comme la première firme à venir développer le nouveau port de pêche de Bain-des-Dames, c’est une firme sud-africaine qui veut délocaliser ses locaux à Beira, au Mozambique, pour s’implanter à Maurice. Il s’agit de la société AfriTex dont les représentants ont fait le déplacement à Maurice pour une rencontre avec des cadres du ministère des Finances à la fin de la semaine dernière.

 Selon la première ébauche de son projet, AfriTex demande à pouvoir opérer deux de ses thoniers battant pavillon mauricien. Pour le moment, ils sont utilisés au Mozambique en attendant que les accords avec Maurice soient finalisés.

Dans leur ébauche, les promoteurs du projet semblent confiants de pouvoir obtenir des droits de pêche dans les eaux mauriciennes.

Ainsi,dans la deuxième phase des développements, cette société prévoit de se lancer dans d’autres techniques de pêche et d’équiper ses navires de nouvelles technologies. En revanche, c’est la troisième phase qui semble plus ambitieuse.

Les richesses dans les eaux mauriciennes

AfriTex envisage également de se lancer dans une opération de chalutage longue de six mois dans les eaux mauriciennes. C’est le bateau MF Atriyya battant pavillon mozambicain qui effectuera le voyage avec à son bord cinq officiers russes, deux matelots mozambicains et 14 autres qui seront recrutés à Maurice.

 La spécialité de ce navire, c’est qu’il permet la transformation des produits de la mer à bord. Les promoteurs prévoient d’investir un million de dollars dans cette expérience en vue d’identifier les richesses présentes dans les eaux mauriciennes.

 De plus, les promoteurs d’AfriTex ont pris connaissance de l’ambition de Maurice de collaborer avec les autorités mozambicaines pour un accord sur la pêche au thon. De ce fait, les promoteurs sud-africains prévoient également de mettre leurs navires, qui sont inutilisés à Maputo, à la disposition des autorités locales, suivant un principe de joint-venture.

Ces propositions ne laissent pas les autorités mauriciennes indifférentes. Selon une source autorisée au sein des Finances, l’offre est considérée comme «très intéressante». D’autant plus qu’il ne reste que les Chinois qui vont de l’avant avec le développement du port de pêche de Bain-des-Dames et non plus les Indiens et les Français qui étaient pressentis à l’annonce du projet.