Vivian Roussety, citoyen et fonctionnaire à la retraite, appelle les politiciens locaux, de tous bords confondus, de s’atteler à faire l’éducation de la population. C’était lors d’une conférence de presse le 15 janvier à Port-Mathurin. Il trouve que les politiciens ne s’intéressent pas suffisamment aux besoins du peuple. 

Il faut faire preuve de responsabilité citoyenne. Vivian Roussety, citoyen et fonctionnaire à la retraite, a appelé des politiciens rodriguais à faire l’éducation de la population et à s’occuper davantage de ses besoins. Pour cela, il a organisé une conférence de presse, vendredi 15 janvier, à Port-Mathurin.

Vivian Roussety a été Chief Supervisor of the Mauritius Cooperative Union, à Rodrigues, à partir de 1965, jusqu’à son départ pour l’Australie en 1997. Il est ensuite revenu dans son île natale après plusieurs années. «Le devoir des partis politiques ne consiste pas seulement à al rod vot, il faut faire l’éducation de la masse, parski kan zot lor terain zot gagn lokazion explik dimunn bokou zafer.» 

Notre interlocuteur affirme qu’il n’est pas en train de critiquer un politicien en particulier. Tout en soulignant que son objectif et d’expliquer ses droits à la population. «Nou tou kone bizin al vote me apre eleksion bizin resevoir nou. Nou pa demann personn al kas ros pou donn nou delo, me zot bizin demann nou ki nou bizin.»

Remettre Rodrigues sur les rails

Vivian Roussety estime également qu’il y a trop de différence entre Maurice et Rodrigues sur le plan économique et social. Il préconise une chance égale pour tous les citoyens de la République. «Je suis reconnaissant envers le Premier ministre et le gouvernement central pour tous les efforts consentis afin de faire avancer Rodrigues. San ki bizin al mandie, zot trouve ki Rodrig bizin e zot done.» 

Il lance un appel à tous les Rodriguais afin de saisir cette opportunité pour améliorer leur condition de vie. Il souhaite que Rodrigues recherche l’expérience et la compétence mauricienne pour remettre le pays sur les rails. «Kan nou pa kone nou bizin aksepte ki nou pa kone e nou rod expertiz avek dimunn ki kone.» 

Le retraité dit aussi constater que la minorité au sein de l’Assemblée régionale n’est pas suffisamment solide et dynamique. Il prône le dialogue dans la paix et sans violence. En concluant qu’il garde espoir dans la nouvelle génération émergente de politiciens.