Ils ont rendez-vous demain après-midi au siège du ministère du Travail à la Victoria House. Les représentants de la Port-Louis Maritime Employees Association (PLMEA) et ceux de la direction de la Cargo Handling Corporation Ltd (CHCL) ont été contactés en fin de semaine par des fonctionnaires dudit ministère pour une rencontre tripartite ce lundi 18 janvier. La raison de cette convocation : la suspension de deux travailleurs du port, qui se trouvent également être des dirigeants syndicaux de la PLMEA.

Selon nos informations, le ministère souhaite connaître les raisons officielles de la suspension. En effet, lundi dernier, alors qu’il était en congé, Guy Martin a reçu un appel, la personne au bout du fil lui faisant comprendre qu’il doit se rendre à la CHCL, recevoir  sa lettre de suspension.

La missive en question explique qu’il est accusé d’indiscipline, car il aurait publié un message sur les réseaux sociaux, dans lequel il aurait encouragé ses collègues à rentrer chez eux à midi, le 24 et le 31 décembre. Quant à Alain Edouard, président de la PLMEA, il a appris qu’il avait été suspendu le lendemain, soit mardi dernier.

SILENCE DE SUBRON

Dans son cas, la direction lui reproche d’être rentré à midi le 31 alors qu’elle avait demandé que ceux affectés aux opérations travaillent jusqu’à 18 heures. Depuis leur mise à pied, les deux dirigeants syndicaux se sont rendus au ministère du Travail pour évoquer leur situation. Nous avons tenté de joindre les deux principaux concernés, en vain. Quant au syndicaliste Ashok Subron, il se refuse à tout commentaire pour le moment.

En attendant, Gassen Dorsamy, directeur de la CHCL, affirme de son côté, avoir été mis au courant de la rencontre, sans pour autant recevoir une convocation officielle, qu’il dit attendre avant de se prononcer. «On avisera en fonction de la convocation qu’on recevra. Tout ce que je sais, c’est que cela concerne la suspension de deux employés», soutient-il. Dans la foulée, il dit ne pas comprendre le silence du négociateur syndical Ashok Subron autour de cette affaire.