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Osman Mahomed: «Je reste un élu du PTr»

21 janvier 2016, 20:22

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Osman Mahomed: «Je reste un élu du PTr»

 

Vous venez d’être nommé membre de la Mauritius Renewable Energy Agency (MARENA) qui vient d’être créée. Qu’est-ce que la MARENA ?

C’est une agence calquée sur l’International Renewable Energy Agency. La MARENA a été mise sur pied à la suite d’une législation votée en 2015, afin de proposer un plan d’action pour des projets d’énergie renouvelable. Elle est présidée par Arjoon Suddhoo et regroupe des fonctionnaires, des membres du secteur privé et deux parlementaires, Bobby Hurreeram et moi-même.

Beaucoup se posent la question : «Pourquoi avez-vous été choisi alors que vous être membre de l’opposition ?»

C’est sans doute pour mes compétences en matière d’énergie renouvelable. Rappelez-vous que j’étais président de Maurice île durable (MID), institution qui était placée sous l’égide du bureau du Premier ministre (PM).

N’empêche que de mauvaises langues avancent que vous êtes bien vu par des membres du gouvernement en raison de votre présence lors de la présentation de la Vision 2030 du PM et que vous recevez souvent des compliments de la part de certains ministres…

Laissez-moi vous dire que j’ai été élu sous la bannière du Parti travailliste et je demeure un travailliste. Mais faire partie de cette agence est une fierté pour moi et je pense que c’est avant  tout le pays qui va bénéficier de mes compétences.

Quel a été votre bilan comme président de MID ?

J’ai présenté un plan d’action au coût de Rs 6,26 milliards pour la période de 2012-2015, dont Rs 5 milliards pour le projet de ferme éolienne à Plaine-des-Roches. Il y a aussi deux autres fermes éoliennes, six fermes photovoltaïques et un projet pour le landfill de Mare-Chicose. Telles sont, en bref, mes réalisations et j’espère contribuer davantage à l’avancement du pays en matière d’énergie renouvelable.

Malgré votre nomination à la MARENA, continuerez-vous à interpeller le gouvernement sur des questions d’actualité ?

Certainement. Je prépare déjà des questions pour la rentrée parlementaire. 2015 a été l’année de mon apprentissage au niveau du Parlement. Cette année, je pense que je ferai mieux.