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Lutte antidrogue: la Poste met le paquet
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Lutte antidrogue: la Poste met le paquet
La Mauritius Post Ltd serre la vis. Suivant la saisie de 1,1 kilo d’héroïne dans un colis postal à la mi-janvier, des mesures préventives seront prises pour enrayer le trafic de drogue. C’est ce qu’affirment des sources proches du dossier.
Des réunions avec la Mauritius Revenue Authority se tiennent actuellement. L’objectif : trouver un système plus efficace pour bloquer les tentatives de trafic de drogue et empêcher tout risque de complicité de la part des employés.
Plusieurs mesures sont envisagées. Parmi elles, la rotation des équipes qui traitent les colis, la surveillance des différentes étapes par lesquelles passent les paquets et le durcissement des contrôles à partir du moment où le colis arrive sur le sol mauricien jusqu’à l’entrepôt de la Poste, ainsi que le suivi quant aux destinataires des colis suspicieux.
«Mettre en place des contrôles plus stricts»
«Nous avons déjà un système de surveillance du personnel de la poste et maintenant nous travaillons avec la douane et la police pour mettre en place des contrôles plus stricts», affirme Giandev Moteea, le directeur de Mauritius Post.
Actuellement, des trafiquants exploitent une procédure postale pour faire entrer la drogue au pays. En effet, pour tous les colis expédiés par Express Mail Service, c’est en présence du destinataire que les vérifications sont effectuées, soit lorsqu’il vient récupérer le colis. Les colis doivent, au préalable, être scannés dans le pays de l’expéditeur.
«Nous faisons de notre mieux pour contrer le trafic»
Dans le cas découvert le 11 janvier, le colis provenait de Madagascar. Il avait été examiné une première fois et les officiers attendaient que le destinataire vienne le récupérer pour l’ouvrir. «Voyant que l’adresse mentionnée était fausse, nous avons fait appel aux officiers de la douane et de la police pour l’ouvrir et nous sommes tombés sur la drogue. Nous faisons de notre mieux pour contrer le trafic, même si les trafiquants tentent de mettre notre système à l’épreuve», affirme Giandev Moteea.
Usha Brijmohun, présidente du conseil d’administration de la Mauritius Post, n’a, elle, pas souhaité faire de commentaire.
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