Les quatre représentants des free-lances de la MBC sont ressortis du bureau du Travail bredouilles, le mardi 2 février. Ils souhaitaient que la distribution de lettres par la direction, leur demandant de ne pas travailler pendant un mois, soit stoppée. Mais selon le ministère du Travail, leur plainte ne sera pas recevable tant qu’ils n’auront pas eux-mêmes reçu ladite lettre.

La représentante du bureau du Travail leur a conseillé de demander une rencontre par écrit à la direction pour obtenir des éclaircissements. C’est ce que les employés comptent faire dès mercredi. Ils comptent demander la régularisation de leur situation.

Réduction des coûts

Les free-lances sont partis en guerre contre la direction de la station de radiotélévision nationale. Ils ont en effet été les premiers ciblés par l’exercice de réduction des coûts. La première étape a été de réduire les heures de travail de ces free-lances. Certains animateurs ont ainsi vu leurs heures d’antenne réduites par deux tiers. Une autre mesure qui fait grincer des dents est de faire travailler ces free-lances pendant 11 mois. Cela afin d’éviter le paiement du 13e mois.

Le président du conseil d’administration Dev Phokeer avait indiqué que la station est en pleine restructuration.«Notre but est de remettre la MBC à flot tout en préservant le maximum d’emplois, y compris les free-lances. Mais il est évident que lors d’un tel plan, il y aura des ajustements à faire.»