«Nous demandons au gouvernement de revoir la manière dont les promotions sont effectuées, notamment pour le poste de maître d’école.» C’est ce qu’ont indiqué les membres de la Deputy Head Teachers' Union, affiliée à la Government Services Employees Association (GSEA). Ils étaient face à la presse le mercredi 3 février.

«Actuellement, on procède par sélection mais il y a le  parti pris. Cela fait du tort à la fonction publique», a souligné Radakrishna Sadien, président de la GSEA. «C’est le critère de l’ancienneté qui devrait être seul pris en compte», a-t-il ajouté.

Samynaden Sunassee, président de la Head Teachers Union, a par ailleurs lancé un appel pour que le statut d’assistant maître d’école soit revu. «L’assistant maître d’école doit pouvoir encadrer les éducateurs, les guider», a-t-il indiqué. Il a, dans la foulée, plaidé pour que des «caretakers, school clerks et general workers» soient recrutés. «Il y a un manque de personnel dans les écoles.»

Autre sujet abordé : la réforme de l’éducation. «Nous accueillons favorablement le changement qu’il y aura. Cette réforme place les valeurs au centre de l’éducation», a déclaré Samynaden Sunassee. Il a par ailleurs salué la démarche du gouvernement d’abolir le CPE.

Sur le rapport du PRB, le syndicat dit avoir «beaucoup d’espoir». «Nous suggérons que le rapport soit rédigé de manière simple», a déclaré le président. Radakrishna Sadien devait proposer qu’il soit écrit en créole.