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Point Break : Un remake plat et insipide
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Point Break : Un remake plat et insipide
Surgissant à moto, des braqueurs volent pour plusieurs millions de dollars de diamants dans un gratte-ciel, puis ils s’enfuient en sautant du toit en parachute. Peu de temps après, au-dessus de Mexico-City, ce sont des milliards qui sont dérobés d’un avion-cargo et dispersés sur la ville. Pour Johnny Utah, ancien champion de motocross en passe de devenir agent du FBI, il s’agit de la même bande. Les braqueurs, selon lui, tentent de compléter les huit défis d’Ozaki, une liste de huit exploits destinés à honorer les forces de la nature. Ils en ont déjà accompli trois et Utah prédit que leur quatrième coup de force se fera en France, où sur les côtes du Sud-Ouest, on s’attend à l’arrivée d’une vague phénoménale. Envoyé sur place par sa hiérarchie, le futur agent finit par faire la connaissance de Bodhi, le chef des braqueurs, au moment même où il est sur la vague. C’est ce dernier qui lui sauve la vie au moment où il est en train de se noyer…
LA NOTE : 4/10
Gros flop au box-office US, avec 28 millions de dollars de recettes pour un budget de 110 millions, ce «Point Break» 2015 traîne de surcroît une mauvaise réputation, avec sa date de sortie repoussée plusieurs fois, une sortie US différée après celle des pays asiatiques, ou encore des critiques particulièrement négatives. Et il s’avère que le produit final s’approche de ce à quoi on s’attendait : ce film est un vrai navet.
Il faut le dire tout de suite, aucun des acteurs du film n’est une gloire et, à l’écran, ni le remplaçant de Keanu Reeves ni le successeur de Patrick Swayze ne parviennent à exister dans cette succession de cascades assez stupides. Dès l’ouverture, particulièrement idiote, le film donne le ton : une course entre deux motos, plutôt bien réalisée, dans un désert aride, qui se termine de manière totalement invraisemblable sur la petite plateforme naturelle et isolée d’un roc, perdu dans le vide.
Le reste du film est à l’image de ce début : un beau clip invraisemblable aux images léchées, une intention de couper le souffle en variant les activités extrêmes réalisées par des mecs qui se veulent plus viriles les uns que les autres. En gros, une sorte de «Fast & Furious» bon marché. Sur grand écran, les prouesses techniques et les décors sont effectivement magnifiques, mais cela ne peut masquer les clichés et la vacuité des personnages. Et que dire de la séquence finale, qui reprend celle (mythique) du film d’origine ? Elle ne provoque ici aucune empathie. On n’y croit pas. C’est plat.
Le plus grave écueil de cette entreprise de remake relève d’un casting fade, malgré la présence d’Edgar Ramirez (le ’Carlos’ d’Assayas), qui donne tout ce qu’il a. Son charisme et son charme crèvent l’écran, mais même lui a du mal à remplir les chaussures laissées vides par Patrick Swayze. Et face à lui, que dire de l’improbable Luke Bracey, un acteur on ne peut plus mou ? Il se fait totalement bouffer par le rôle et le film, et se contente du minimum. Idem pour les personnages secondaires, les anciens, les mentors, qui ne semblent être venus que pour le chèque.
Bref, ce remake d’un bon polar solaire des années 90, avec de vrais acteurs qui existaient au-delà de la glisse au creux des rouleaux du Pacifique, n’a rien de l’original. Vide, ennuyeux et stupide, il se rattrape au moins avec ses cascades plutôt réussies. À voir pour les fans du genre.
FICHE TECHNIQUE
Genre : Action
Durée : 1 h 55
De : Ericson Core
Avec : Édgar Ramírez, Luke Bracey, Teresa Palmer, Delroy Lindo, Ray Winstone
Salles : Star Caudan, La Croisette, Bagatelle
EN SALLES
À vif !
L’histoire en une ligne : un ex-chef étoilé qui a touché le fond essaie de se relancer dans une nouvelle ville en s’entourant de ses anciens associés, mais la mayonnaise ne prend pas forcément…
Titre original : Burnt
Genre : Comédie, drame
Durée : 1 h 45
De : John Wells
Avec : Bradley Cooper, Sienna Miller, Omar Sy, Daniel Brühl, Matthew Rhys, Uma Thurman, Emma Thompson
Salles : Star La Croisette, Bagatelle
Les Huit Salopards
L’histoire en une ligne : Piégés par un blizzard, huit des pires vermines de l’ouest américain se retrouvent face à face dans un huis clos haletant et sanglant…
Genre : Western, suspens
Durée : 2 h 50
De : Quentin Tarantino
Avec : Samuel L. Jackson, Kurt Russell, Jennifer Jason Leigh, Walton Goggins, Demián Bichir, Tim Roth, Michael Madsen, Bruce Dern
Salles : Star Bagatelle, La Croisette
Star Wars : Le Réveil de la Force
L’histoire en une ligne : une nouvelle génération de héros reprend le combat entre le côté obscur et la lumière pour sauver une galaxie très très lointaine…
Genre : Aventure, science-fiction
Durée : 2 h 15
De : J.J. Abrams
Avec : John Boyega, Daisy Ridley, Adam Driver, Oscar Isaac, Carrie Fischer, Harrison Ford, Peter Mayhew, Mark Hamill, Andy Serkis, Max von Sydow
Salles : Star Bagatelle, La Croisette
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