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Contrat résilié: vers un litige MSM-PMSD ?

9 février 2016, 09:35

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Contrat résilié: vers un litige MSM-PMSD ?

Quinze jours seulement après son recrutement en tant qu’attaché de presse de la ministre de l’Égalité des genres Aurore Perraud, Jean Max Baya a été remercié. Que s’est-il passé lors de ces deux semaines ?

«C’est le bureau du Premier ministre qui a approuvé le recrutement de Jean Max Baya et c’est lui-même qui a demandé la résiliation de son contrat. C’est chagrinant !» a déclaré le leader du Parti mauricien social-démocrate (PMSD), qui était à The Vale hier lors d’une cérémonie de l’aile féminine du parti.

«Le parcours de Jean Max Baya avec le PTr n’a pas été vu d’un bon oeil.»

Selon nos informations, la ministre Aurore Perraud a été convoquée au bureau du Premier ministre pour donner des explications sur le recrutement de Jean Max Baya. Ce dernier a été remercié peu après. Il nous revient que le parcours de ce dernier avec le Parti travailliste (PTr) n’a pas été vu d’un bon œil par le bureau du Premier ministre. Et notamment certaines de ses collaborations passées.

Jean Max Baya a travaillé de longues années comme attaché de presse de feu James Burty David, ensuite du ministre Hervé Aimée avant de prendre de l’emploi comme Advisor pour le compte du ministre Deva Virahsawmy jusqu’à décembre 2014. Il a aussi collaboré au journal Advance et à la rédaction du manifeste électoral du PTr.

Raisons politiques 

Toutefois, interrogée hier à ce sujet, la ministre Aurore Perraud a indiqué que c’est pour des raisons politiques qu’elle a dû mettre fin au contrat de son attaché de presse. À la question «Y-a-t-il eu des pressions de la part du Bureau du Premier ministre ?», elle a préféré ne rien ajouter de plus.

Sollicité, Dev Beekharry, Senior Advisor au bureau du Premier ministre, soutient qu’il n’a rien à faire avec la résiliation du contrat de Jean Max Baya. «Je ne suis pas politicien. Je ne suis qu’un simple conseiller et je ne me mêle pas de ce genre d’affaire.»

Quant au principal concerné, il a déclaré qu’il est parti à la suite de «pressions politiques exercées en haut lieu». «Ces pressions font suite à une cabale montée contre moi. Ce qui m’agace, c’est d’avoir eu à partir sur la base d’un énorme mensonge. Je profite maintenant d’une retraite bien méritée», a-t-il lancé. Jean Max Baya n’a pas voulu faire d’autres commentaires concernant l’«énorme mensonge».