Il semblerait que les affaires ont plutôt bien marché pour les entreprises au quatrième trimestre de 2015. Selon Renganaden Padayachy, responsable du département Economic Analysis and Industry Division de la Chambre de commerce et de l’industrie de Maurice (MCCI), l’indice de confiance des entreprises a connu une évolution positive par rapport au troisième trimestre. Une hausse de 6% est notée.

C’est le jeudi 11 février que MCCI Business Confidence Indicator a été présenté. Qu’est-ce qui a fait grimper l’indice de confiance ? L’on parle d’un chiffre d’affaires favorable et de possibilités de diversification vers de nouveaux marchés.

Le manager du département Economic Analysis and Industry Division de la MCCI est toutefois prudent. «Cette évolution est bonne mais selon les analyses faites ces cinq dernières années, l’indice de confiance demeure en dessous de la moyenne» a-t-il expliqué, en comparant les résultats à ceux de 2012. Période durant laquelle l’investissement a commencé à chuter. Ce qui a fait dire à notre interlocuteur que l’investissement est l’élément le plus important pour une croissance soutenue et durable.

«Les entreprises surveillent de près ce qui se passe à l’étranger, tout en sachant que des opportunités existent.»

Selon Renganaden Padayachy, les entreprises restent sur leurs gardes. «Les entreprises surveillent de près ce qui se passe à l’étranger, tout en sachant que des opportunités existent.»

Le secteur des services est celui qui a enregistré la plus forte hausse. Ces entreprises estiment que le premier trimestre de 2016 sera favorable. Au niveau du commerce, si la période des fêtes a été plutôt bonne, les commerçants anticipent un premier trimestre difficile.

En ce qui concerne le secteur manufacturier, l’indice de confiance a fait un bond de 8,3% au quatrième trimestre de 2015. Selon le rapport, les ventes étaient en hausse durant ce trimestre et les industriels prévoient «le maintien de cette tendance au cours du prochain trimestre».

Par ailleurs, 58% des entrepreneurs sondés disent avoir l’intention d’augmenter leurs investissements au cours des douze prochains mois. En revanche, si 21% des sondés affirment qu’ils vont recruter dans les mois à venir, 74% indiquent le contraire. Et 5% du panel soulignent qu’ils vont probablement réduire leurs effectifs en raison d’une baisse de leur chiffre d’affaires et au manque de «personnel qualifié sur le marché pour remplacer les employés en partance».