Après les dernières inondations, les autorités ont entrepris d’identifier les zones à risque. Pour l’heure, 40 sites ont été répertoriés par le ministère de l’Environnement. Parmi ceux-ci, Canal-Dayot, Quatre-Sœurs, Bel-Ombre, Fond-du-Sac, Vallée-des-Prêtres, Pointe-aux-Canonniers et Péreybère.

Ce village garde d’ailleurs les séquelles des récentes averses. Eau stagnante et nauséabonde dans les rues, moustiques… Les habitants de Péreybère et les touristes montent au créneau, pour dénoncer cette situation.

À Beach Lane, un bassin, où pondent mouches et moustiques, tarde à s’assécher. Les pompiers avaient bien pompé l’eau après les averses mais ont dû arrêter les opérations. «L’odeur est fatigante et c’est un danger pour la santé publique», indique Rosie Moutounet, une touriste. 

Un habitant soutient, lui, que «les touristes sont découragés. Ils ne veulent pas revenir à cause des infrastructures défaillantes. Cela affectera les business». Plusieurs habitants ont déposé une plainte au département sanitaire du ministère de la Santé et au ministère de l’Environnement.

Du côté de l’Environnement, une source fait ressortir que même si Péreybère se trouve sur la liste des zones affectées, il n’est pas sur la liste des priorités. Une visite des sites à risque devrait bientôt être effectuée, y compris à Péreybère.