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Scandale à la NTA: «J’ai la conscience claire», dit Ashit Gungah
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Scandale à la NTA: «J’ai la conscience claire», dit Ashit Gungah
(Mis à jour) Son nom a été cité dans le cadre de l’enquête sur le trafic de faux certificats d’immatriculation à la National Transport Authority (NTA). Le ministre de l’Industrie et du commerce s’est rendu au quartier général de la Criminal Investigation Division (CID) de Port-Louis Nord aux alentours de 14 heures, le mardi 8 mars. Il a été autorisé à repartir après plus d'une heure d'interrogatoire.
«J'ai la conscience claire. J'ai tout fait dans la légalité et je reste à la disposition de la police», a déclaré Ashit Gungah à sa sortie des locaux du CID de Port-Louis Nord. Il était accompagné de son homme de loi, Me Kailash Trilochurn.
Le ministre s'est expliqué sur les modifications apportées au certificat d’immatriculation d’une BMW série 3 qu’il a vendue en 2010. Le horsepower a été modifié pour indiquer 1 400 cc au lieu de 2 000 cc, menant ainsi à une baisse considérable des frais relatifs à l’enregistrement et à l’assurance du véhicule, entre autres.
Un courtier, Pravin Jankee, a déclaré, vendredi dernier, avoir acheté la voiture du ministre en 2010 et l’avoir revendue, à travers un intermédiaire, à une tierce personne.
Cette enquête, menée par l’équipe du surintendant de police Daniel Monvoisin et de l’assistant surintendant de police Hector Tuyau, a mené à l’arrestation d’une trentaine de personnes. Et quelque 2000 véhicules sont ciblés.
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