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Bérenger: «SAJ est un otage de Bhadain»

10 mars 2016, 16:33

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Bérenger: «SAJ est un otage de Bhadain»

 

«Li grav. Kot ine arive pena mem gouvernman…» C’est en ces termes que s’est exprimé le leader de l’opposition qui commentait la situation politique lors d’une conférence de presse du Mouvement militant mauricien (MMM), jeudi 10 mars. Paul Bérenger a, en effet, été très critique envers le gouvernement, notamment Vishnu Lutchmeenaraidoo et Roshi Bhadain.

Lors de son allocution, le leader des mauves a critiqué la manière de faire du ministre des Finances par rapport à l’Inde. «C’est inacceptable, insultant et choquant. L’Inde est profondément blessée par la manière d’agir de Maurice qui a annulé le Light Rail Transit System», a expliqué Paul Bérenger. Il a ajouté que «c’est honteux que Xavier-Luc Duval n’accueillera pas le président malgache et que Vishnu Lutchmeenaraidoo, qui se remet d’une bronchite, ne le rencontrera pas».

Paul Bérenger a estimé que «sir Anerood Jugnauth est l’otage de Bhadain». Selon le leader de l’opposition, le Premier ministre a même «write off» le ministre des Finances aux dépends du ministre de la Bonne gouvernance et des services financiers.

«Une vaste farce»

En ce qui concerne le scandale à la National Transport Authority (NTA), Paul Bérenger a affirmé que c’est «une vaste farce». «Dans un premier temps il y a eu plusieurs arrestations. Le ministre Ashit Gungah a même été convoqué. Subitement, après l’appel du ministre Bodha et l’annonce que les centres de fitness seront ouverts les dimanches, tout a changé.»

Paul Bérenger s’est également attardé sur le dossier de la privatisation de la Central Water Authority lors de son point de presse. Selon lui, le gouvernement «manipule» la population. «Le bluff a une limite. Un an après les élections, c’est maintenant que l’on annonce que les personnes qui consomment moins de 6 mètres cube d’eau ne paieront pas de facture. Ce sont de fausses promesses.»

Il a, dans la foulée, lancé un appel au Premier ministre concernant les cas d’agressions à Maurice. «Il existe une perception que la police ne fait pas bien son travail et qu’il y a ingérence politique. C’est grave parce que les gens ont, du coup, tendance à prendre les choses en main eux-mêmes.»