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SAJ: «Qui croira que je suis l’otage de certains ministres…»
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SAJ: «Qui croira que je suis l’otage de certains ministres…»
«Paul Bérenger dit que je suis devenu l’otage de certains ministres. Qui croira ça ? En 1982, c’est lui qui voulait me prendre en otage…» Le Premier ministre répondait ainsi au leader de l’opposition, Paul Bérenger, qui avait déclaré qu’il était l’«otage de Bhadain». Sir Anerood Jugnauth (SAJ) était au Trianon Convention Centre, le dimanche 13 mars, dans le cadre des célébrations de la Journée internationale de la femme.
«Je n’ai aucune leçon à recevoir de Bérenger», a affirmé le Premier ministre. «Nous allons dans la bonne direction et nous maintiendrons le cap. Le redécollage de l’économie, c’est pour cette année. Il y aura une réforme électorale. Mo guet sa pei la kouma enn papa responsab guet so bann zanfan», a-t-il déclaré en substance.
Sir Anerood Jugnauth a aussi réitéré son souhait de durcir les lois pour protéger les femmes. Et, a-t-il poursuivi, le gouvernement compte investir dans des équipements de pointe pour traiter les cancers qui touchent les femmes.
Violence domestique
La ministre de l’Égalité des genres Aurore Perraud a, elle, déclaré que «notre objectif, c’est l’égalité entre les sexes». Et, a-t-elle indiqué, les lois seront renforcées pour lutter contre les violences faites aux femmes.
Les enfants n’ont pas été oubliés. La situation dans les shelters sera revue et «nous viendrons avec le Children’s Bill cette année».
Le vice-Premier ministre Ivan Collendavelloo devait faire ressortir que trois hommes ont œuvré pour que les femmes mariées puissent avoir des droits : sir Seewoosagur Ramgoolam, Paul Bérenger et SAJ. «Ils se sont battus pendant de nombreuses années pour faire comprendre qu’elles étaient aussi capables que les hommes.»
Autre orateur : Xavier-Luc Duval. Il a souligné qu’il fallait faciliter l’intégration des femmes dans le secteur privé. «Pour une fois, le secteur public est en avance.» Tandis que Pravind Jugnauth a déclaré que «pou premie fwa, bann madam pe assim pli ot responsabilité», soit la présidente de la République Ameenah Gurib-Fakim et la speaker Maya Hanoomanjee.
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