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Activités nautiques: le jet ski banni des eaux mauriciennes
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Activités nautiques: le jet ski banni des eaux mauriciennes
Haro sur le jet ski. Le ministère du Tourisme a officialisé le 12 février dernier la cessation séance tenante de cette activité, à titre commercial et privé. Le jet ski est désormais banni selon les nouvelles règlementations en vigueur.
Les spécifications de la mise hors-jeu des jets ski ont été inscrites aux Tourism Authority (Prohibition of Jet Ski) Regulations 2016. Tous ceux pris en flagrant délit d’opération ou de maniement d’un jet ski mesurant moins de 16 pieds (4,80 m) de long seront en infraction avec la loi. Et les contrevenants encourent de lourdes sanctions pénales. Cela s’applique également aux particuliers qui possèdent cet engin.
Tous les détenteurs de ce type de permis ont ainsi vu leurs demandes être rejetées ou pas renouvelées fin 2015. Certains ont essuyé des refus bien avant cette date. Trou aux- Biches, Flic-en-Flac, Tamarin et Mon-Choisy étaient des lieux privilégiés pour ce type de loisir.
Le contrevenant peut se voir condamné à une amende ne dépassant pas Rs 100 000 et à une peine maximale de deux ans de prison. En cas de récidive, le prévenu risque une amende de pas moins de Rs 20 000 et pouvant aller jusqu’à Rs 200 000. Assortie d’une peine de prison d’au moins cinq ans.
Deux ans de prison
La pratique du jet ski a, depuis 1992, soulevé beaucoup de polémiques. Connaissant de multiples coups d’arrêt depuis cette date, elle avait été à nouveau interdite en 2005, suite à l’accident survenu à Trou d’Eau- Douce, où un touriste allemand avait trouvé la mort.
Le jet ski avait repris ses activités fin 2013, avec des permis d’opération octroyés à Jayraj Woochit et Mike Dookun, à Trou-aux- Biches. Ils avaient cessé leur opération fin décembre 2014 après le refus des autorités de renouveler leurs permis. D’autres opérateurs ont ensuite connu le même sort, jusqu’à la décision finale du gouvernement d’interdire cette activité nautique.
Outre le fait de causer du tort aux animaux et plantes marins, dont les coraux, la pratique du jet ski est dangereuse pour les baigneurs, les plongeurs et pour ceux pratiquant d’autres activités nautiques. Selon leur permis, le jet ski devait se pratiquer à l’extérieur du lagon. Mais lesautorités ont eu plusieurs cas où cela s’était effectué à l’intérieur du lagon. Avec des accidents évités de justesse ou qui ont causé des blessures mineures ou de grosses frayeurs.
Pour chevaucher ces monstres des mers d’une capacité motrice de 700 à 1100 centimètres cubes, il fallait débourser entre Rs 1 500 à Rs 2 500 pour une durée de quinze minutes. Cela est désormais chose du passé.
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