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Bras de fer DPP-ICAC: les arguments écrits attendus le 22 mars
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Bras de fer DPP-ICAC: les arguments écrits attendus le 22 mars
Les parties concernées par le litige opposant le Directeur des poursuites publiques (DPP), Me Satyajit Boolell, Senior Counsel, à l’Independent Commission against Corruption (ICAC) ont jusqu’au 22 mars pour soumettre leurs arguments par écrit. C’est ce qu’a décidé la juge Ah Foon Chui Yew Cheong, le mardi 15 mars, en référé. Du coup, l’ordre interdisant à la commission anticorruption d’ouvrir une enquête sur le DPP dans le but de l’interroger under warning dans l’affaire Sun Tan a été étendu au 22 mars.
C’est le 14 juillet 2015 que le DPP avait réclamé et obtenu un ordre contre l’ICAC. En effet, de retour au pays le 8 juillet 2015 après une mission, Me Satyajit Boolell avait déposé un affidavit accusant des membres du gouvernement de faire une série de déclarations menaçantes à son encontre. Dans le document daté du 14 juillet 2015, il cite un ancien juge qui l’aurait invité à step down en tant que DPP.
Par ailleurs, la motion du DPP réclamant un constitutional relief contre l’État et l’Attorney General a aussi été mentionnée mardi devant le Master and Registrar de la Cour suprême. L’affaire a été renvoyée au 26 mars afin de permettre à l’État et à l’Attorney General de présenter leur défense.
Le DPP veut laver l’humiliation qu’il aurait subie lorsque des enquêteurs de l’ICAC ont voulu l’arrêter et l’interroger dans l’affaire Sun Tan. Il estime que ses droits constitutionnels ont été lésés.
Me Satyajit Boolell a retenu les services de sir Hamid Moollan, QC, Me Raymond D’Unienville, QC, et Me Vijay Kumar Dwarka, Senior Attorney. L’ICAC est représentée par Me Maxime Sauzier, Senior Counsel, et Me Robin Mardemootoo, avoué.
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