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Le MR s’élève contre le dépotoir de Roche-Bon-Dieu

18 mars 2016, 10:54

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Le MR s’élève contre le dépotoir de Roche-Bon-Dieu

Le dépotoir de Roche-Bon-Dieu a fait l’objet d’une conférence de presse des membres de la minorité du Mouvement rodriguais (MR) le mercredi 16 mars, à Camp-du-Roi. La cause étant l’incendie qui s’est déclaré en ce lieu depuis dimanche soir. Le Minority Leader, Gaëtan Jabeemissar, estime que c’est le manque de vision de la commission de tutelle et du gouvernement régional qui en est responsable.

Lors de la conférence de presse, deux thèmes ont été abordés : l’état du dépotoir ainsi que «la stagnation des projets en cours». Gaëtan Jabeemissar trouve que l’incendie qui s’est déclaré au dépotoir de Roche-Bon-Dieu est un problème écologique grave qui touche la santé humaine à Rodrigues. «La fumée qui se dégage de ce dépotoir a une répercussion sur les habitants et sur les enfants qui fréquentent l’école primaire de la région.»

Il souligne que le feu qui a pris au dépotoir peut arriver à n’importe quel moment à cause des gaz qui s’en dégagent  et qui représentent un danger potentiel pour les villageois. «Avec une telle fumée dans une région résidentielle, comment les villageois pourront soutenir cela ? Depuis pas mal de temps le gouvernement actuel a déclaré son intention de faire de Rodrigues une île écologique à travers des mesures concrètes. Mais il y a des déchets qui sont éparpillés partout autour du dépotoir ainsi qu’à l’extérieur», soutient Gaëtan Jabeemissar.

75 % des déchets recyclables

Il avance que quand son parti était au pouvoir, un plan d’action avait été initié afin de pallier ce problème. «Nous avions élaboré un plan pour la gestion des déchets parce que plus de 75 % des ordures qui atterrissent au dépotoir sont recyclables. Nous avions également prévu de déplacer le dépotoir de Roche-Bon-Dieu à Pointe-au-Sel pour une meilleure gestion.» Avant de souligner que la situation au dépotoir de Roche-Bon-Dieu est grave.

Dans un autre registre, il affirme que la situation économique et sociale dans l’île est alarmante à cause de la stagnation des projets en cours. «Bann santie pe abandone, travayer pa pe gagn lapay, ena dimunn pe dir bizin kit pei al Moris pou al rod lavi.

Prenant la parole à son tour, Franceau Grandcourt a abondé dans le même sens. Selon lui, la gestion des déchets par le gouvernement régional actuel n’est pas sérieuse. Il a demandé au commissaire concerné de prendre ses responsabilités afin de promouvoir une politique pour une île Rodrigues écologique, car l’image du pays est en train d’être ternie.