Publicité
Meurtre de Palmarozza: «Sa mort n’est ni un suicide ni accidentelle», dit le médecin légiste
Par
Partager cet article
Meurtre de Palmarozza: «Sa mort n’est ni un suicide ni accidentelle», dit le médecin légiste
La mort de Lee-Ann Palmarozza a été violente. C’est ce qu’a déclaré le chef du service médico-légal de la police, le Dr Sudesh Kumar Gungadin, en cour, le jeudi 17 mars. Selon le médecin légiste, la mort de la Sud-Africaine n’est ni un suicide, ni accidentelle. Il y a certaines blessures qui n’ont pu être causées par une chute, a-t-il avancé. Et d’expliquer que les ecchymoses présentes sur le cou, le bras et le front de la victime, entre autres, ont été causées par une grande force. Et ce, avant sa mort. «A large amount of force is required to cause bruise to a dead body.»
«Compression of the neck has complicated or contributed to death of the victim», a indiqué le médecin légiste. Ce qui devait amener Me Medhi Manrakhan, Principal State Counsel, à demander si la victime a pu être étranglée alors qu’on tentait de la noyer. Ce à quoi le Dr Gungadin a répondu par l’affirmative. Ce dernier a, par contre, rejeté l’hypothèse que certaines blessures auraient pu être causées par des massages cardiaques. Il a expliqué que cela est plus probable chez les personnes âgées mais «it could be».
Outre le chef du service médico-légal de la police, le Dr Satish Boolell était aussi présent en cour, jeudi, à la suite d’une motion de Me Gavin Glover, l’avocat du suspect Peter Wayne Roberts. Le Dr Satish Boolell avait pratiqué une contre-autopsie sur Lee-Ann Palmarozza, le 9 janvier 2015. Il devait conclure que la victime avait des problèmes de cœur et de foie liés à l’alcool et a mentionné que les bruises sur le corps de la victime ont été causées par des massages cardiaques.
Interrogé par rapport aux conclusions du Dr Satish Boolell, le Dr Gungadin a balayé cette thèse d'un revers de main et a expliqué que la victime ne souffrait d'aucune anomalie cardiaque ou de problèmes de foie causés par l’alcool. D’ailleurs, le rapport du laboratoire de Candos n’a révélé aucun problème de cœur ou de foie lié à l’alcool.
Publicité
Les plus récents