«Eski Prizon Aret Ladrog?» C’est le titre de la campagne lancée par PILS cette semaine. L’ONG mènera un débat national sur ce sujet durant six semaines.

«On invite non seulement la population mais également les autorités concernées à y participer car nombreuses sont les questions liées à cette campagne lancée le 14 mars», a indiqué Nilen Vencadasmy, le président du conseil d’administration de PILS, lors d’une conférence de presse au Labourdonnais Court, à Port-Louis, le jeudi 17 mars. Parmi les questions posées: est-ce que la loi actuelle permet de réduire l’offre et la demande pour de la drogue au sein des prisons? Est-ce qu’elle favorise la santé publique, voire une réduction du nombre de cas de VIH? Quid de l’argent décaissé par l’État chaque année pour la lutte contre la drogue?

Selon Nicolas Ritter, le directeur général de PILS, des propositions seront faites à la fin de la campagne pour voir si «une approche alternative est nécessaire». Il explique que ce sont deux études, commanditées par PILS en 2015 et effectuées par StraConsult et TNS Analysis, qui sont à l’origine de cette campagne. «Les résultats de ces deux études nous ont interpellés.»

Nicolas Ritter s’interroge également sur une éventuelle participation de Maurice à l’assemblée générale des Nations unies sur la drogue à New York, en avril. «Si Maurice est représentée, quelle sera notre position?»