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L’organisation Sea Shepherd dénonce l’utilisation de filets dérivants dans l’océan Indien
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L’organisation Sea Shepherd dénonce l’utilisation de filets dérivants dans l’océan Indien
Ils profitent de l’absence de surveillance dans ces régions de pêche éloignées du globe… Plusieurs bateaux ont été interceptés en début d’année alors qu’ils s’adonnaient à la pêche au filet dérivant dans le sud de l’océan Indien, une méthode de pêche interdite par les Nations unies depuis 1992. C’est ce qu’a constaté une équipe de l’organisation écologiste internationale Sea Shepherd, qui milite pour la défense des océans, comme le montre une vidéo qu’elle a mise en ligne il y a une semaine. Elle s’est aussi lancée dans une opération baptisée Driftnet pour « confronter les navires pendant qu’ils pêchent et employer des méthodes directes pour mettre un terme à leurs opérations. »
L’organisation compte ainsi faire des photos et des vidéos, en guise de preuves. Celles-ci seront ensuite utilisées pour mener à bien des enquêtes à terre. Il s’agit, selon ses porte-paroles, de mettre fin à «des pratiques d’un autre âge».
C’est en janvier qu’une patrouille de Sea Shepherd, à bord de son navire amiral Steve Irvin, a remarqué la présence de toute une flotte de six navires de pêche dans les eaux profondes de l’océan Indien. Ces pêcheurs utilisaient des filets dérivants qui sont connus pour détruire toute la faune marine, sans distinction de taille.
A l’arrivée de la patrouille, un des bateaux de pêche a abandonné ses filets, avec tous les poissons qui avaient été capturés, au nombre de 321 : des requins, des dauphins, des phoques morts. C’est ce que montre une vidéo réalisée par Sea Shepherd après avoir récupéré 5 kilomètres de filets. Ont aussi été capturés, des bonites et du thon rouge, espèce en danger critique d’extinction.
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