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Rivière-Noire: agressés par trois hommes, ils sont sauvés par leur chien

26 mars 2016, 20:04

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Rivière-Noire: agressés par trois hommes, ils sont sauvés par leur chien

Arrivée en juillet, elle voulait s’installer définitivement  à Maurice. Mais après avoir été agressée par trois hommes à son domicile à Rivière-Noire, cette famille n’a qu’une idée en tête : regagner à tout prix son pays au plus vite… Ces ressortissants français ont décidé d’en parler pour éviter qu’il y ait d’autres victimes dans la région de Rivière-Noire.

«On a échappé à la mort», affirme Carine Fabbro. Trois hommes auraient fait irruption dans sa maison. L’un d’eux, raconte-t-elle, lui aurait asséné plusieurs coups de machette, ainsi qu’à son époux Éric Dagui, devant les yeux impuissants de leurs deux enfants. Leur salut, dit-elle, ils le doivent à leur chien Filou. Rien qu’en le voyant, les malfrats auraient pris peur.

En effet, dans la nuit du jeudi 17 mars, aux alentours de 21 h 30, le couple a cru que son heure était arrivée. Alors qu’il était descendu boire un café pendant que son épouse et ses enfants dormaient, Éric Dagui a entendu un bruit. Deux hommes, habillés comme des commandos, indique le ressortissant français, se sont alors jetés sur lui en tentant de le ligoter. Un troisième, ajoute-t-il, lui a asséné plusieurs coups de machette. «Heureusement que je me suis protégé la tête.»

Devant son impuissance, Éric Dagui alerte son épouse. «Quand je suis arrivée, l’un d’entre eux est venu dans ma direction pour me prévenir de rester tranquille. Et quand il a vu notre chien, cela l’a un peu repoussé», soutient Carine Fabbro. Alors que les deux autres hommes tenaient son époux en otage, elle se serait interposée entre eux. Elle a d’ailleurs reçu plusieurs coups de machette à la main.

«En voyant Filou qui venait dans notre direction, ils ont préféré s’enfuir. J’ai commencé à crier pour attirer l’attention des voisins jusqu’à ce que je ne voie plus leurs traces», avance la ressortissante française. L’un des malfrats a même défoncé une trappe en prenant la fuite. «On a échappé à la mort. La violence n’est certes pas le meilleur outil, mais on ne pouvait faire autrement», lâche-t-elle.

«Il y avait du sang partout. J’ai été blessé à la main tandis que mon époux a été blessé à la jambe. On a alerté les policiers qui sont vite arrivés », poursuit Carine Fabbro.Elle a, par la suite, dû subir une intervention chirurgicale.

Le couple se remet lentement de son agression mais il garde des séquelles… Les enfants, quant à eux, sont suivis par un psychologue. Et pour se sentir en sécurité, la famille a retenu les services d’un vigile.