Publicité
Affaire Palmarozza: les analyses ne révèlent aucun signe d’overdose
Par
Partager cet article
Affaire Palmarozza: les analyses ne révèlent aucun signe d’overdose
Le procès intenté à Peter Wayne Roberts pour le meurtre de Lee-Ann Palmarozza s’est poursuivi aux assises, le mercredi 30 mars. Appelé à la barre des témoins, M.Domun, Forensic Technologist au Forensic Science Laboratory (FSL), a indiqué que les analyses ont révélé qu’il y avait de l’alcool et des traces de calmants, comme du paracétamol et de la codéine, et de l’Activan dans le sang et l’urine de la victime.
Il a aussi souligné que la quantité de médicaments ingurgités par Lee-Ann Palmarozza n’a pu provoquer une «overdose». La jeune femme avait pris entre cinq et six verres de vin et cinq et sept calmants.
Autre témoin à avoir été entendu, mercredi : le Pr Marc Augsberger, Forensic Toxicologist de Lausanne, qui a été sollicité pour des analyses toxicologiques approfondies. Il a expliqué que le taux d’alcoolémie de Lee-Ann Palmarozza démontre que «she is a regular consumer of alcohol». A un membre du jury qui a voulu savoir comment une personne qui a pris de telles substances pouvait réagir en cas d’attaque, il a indiqué que la codéine ajouté avec de l’alcool «makes you lose a bit control. If she is attacked, the degree of reaction will decrease».
De son côté, Me Gavin Glover, qui représente Peter Wayne Roberts, a objecté à ce que le témoignage de Shaun Sohun, Forensic Technologist au FSL, soit entendu. Shaun Sohun avait réalisé un exercice de simulation à la demande du bureau du Directeur des poursuites publiques ; il avait placé un mannequin dans la piscine avec douze volontaires à différents endroits pour voir si on pouvait distinguer le mannequin dans l’eau. Me Gavin Glover a soutenu que son client n’a pas été confronté à cet élément au cours de l’enquête. Le ruling du juge Benjamin Marie Joseph sur ce point est attendu.
Publicité
Les plus récents