Il a raflé le premier prix de l’Associate Chartered Insurance Institute (ACII) de la cuvée 2015. Stevin Li Woon Chung, agent à la State Insurance Company of Mauritius Ltd (SICOM) depuis 11 ans, est détenteur de l’IIM Challenge Shield, qu’il a reçu lors de l’assemblée générale de l’Insurance Institute of Mauritius (IIM) qui s’est tenue le mercredi 30 mars à l’hôtel Labourdonnais.

L’assurance est pour Stevin une affaire de famille. Il a voulu suivre les pas de son père, également agent à la SICOM. «Chaque année lors des compétitions entre les agents, il fait partie des deux premiers gagnants», lance-t-il.

Le gagnant se réjouit que «l’IIM, qui regroupe toutes les assurances de Maurice, encourage la professionnalisation du secteur». Selon lui, à travers l’ACII, on peut devenir Chartered Insurance Practitioner, Chartered Insurer ou encore Chartered Insurance Broker. D’ailleurs, c’est vers cette filière qu’il veut se tourner après.

«J’ai fait ces études pour devenir Broker. Je vais ainsi représenter les clients. C’est plus facile de garder leur intérêt. On s’occupe des gens selon leurs besoins», confie-t-il. Pourtant, la route vers le succès est parsemée d’obstacles. Il affirme que plusieurs personnes qui se sont inscrites à la formation ont dû abandonner en cours de route. «Les examens sont très durs. Beaucoup ont échoué», se désole-t-il.

Alors qu’il travaille à la SICOM comme agent dans l’assurance-vie, il a voulu se diversifier dans l’assurance générale en 2013. En deux ans, il complète la formation. «C’était dur. J’ai dû me focaliser sur mes études. C’était très spécialisé», commente-t-il.

Ses études supérieures, il les a complétées à la Monash University où il a dé- croché une licence dans le Business Marketing et une maîtrise en Business System. Celle-ci l’a énormément aidé, car ce cours est «tellement vaste et spécifique à l’industrie».

Que pense Stevin Li Woon Chung du secteur de l’assurance en ce moment ? Il y a, selon lui, une baisse des retours sur investissement en général. Commentant le rachat de la National Insurance Company (NIC) en tant qu’observateur, il explique que l’avantage de la SICOM est la stabilité de la compagnie, qui a une très bonne performance. Il dit toutefois qu’il faut être prudent car «on ne sait pas ce qu’il y a dans la NIC. Si la compagnie a plus de liabilities, est-ce que son rachat va aider ?» s’interroge-t-il.