Dans le Royaume des Esprits, le maléfique Kaï s’empare des «chi» des grands maîtres du Kung-fu. Apprenant que seul le Dragon Guerrier pourra l’arrêter, il décide de revenir chez les mortels et de partir à sa recherche pour le défier au combat. Pendant ce temps, le Dragon Guerrier, c’est-à-dire Po, découvre qu’enseigner n’est pas aussi simple qu’il le pensait. Maître Shi-fu lui recommande avant tout de rester lui-même. Rendant visite à Monsieur Ping, son père adoptif, Po rencontre Li Shan, un autre panda tout aussi glouton que lui. Et, celui-ci s’avère être son père qu’il croyait disparu ! Les deux vont voyager jusqu’au village secret des pandas et feront la connaissance de certains de leurs semblables, tous plus déjantés les uns que les autres. Po va devoir transformer ces pandas maladroits et rigolards en redoutables combattants….

La note : 7/10

Et de trois ! Encouragée par le succès public de ses deux premiers métrages, la franchise Kung Fu Panda se fait une place toujours plus confortable dans le cinéma d’animation contemporain et l’estime de ses jeunes fans. Si le catalogue de DreamWorks  est quelque peu inégal (de l’excellent «Croods» au très moyen «Pingouins de Madagascar», les spectateurs ont eu droit  à tous les niveaux de qualité), force est de reconnaître que «Kung Fu Panda» se  maintient plutôt bien d’un film à l’autre, puisqu’il reste fidèle à la recette scénaristique qui a fait sa renommée auprès des petits et grands.

Pour cette troisième production, donc, on prend les mêmes et on recommence. Ainsi, la franchise met de nouveau à l’honneur tous les ingrédients qui ont fait son succès : l’humour, les scènes d’actions spectaculaires et une animation visuellement fascinante. En outre, ce nouvel opus tend vers une dimension plus pédagogique et philosophique que les épisodes qui l’ont précédé : tiraillé entre la joie de  retrouver les siens et le désir intarissable des arts martiaux, Po va devoir faire des choix, choisir sa destinée, peut-être même renoncer à sa vocation de justicier.

Côté casting, les habituels Jack Black et Angelina Jolie sont toujours là et toujours aussi bons. Black, en particulier, est génial. Son humour déjanté, son charisme et son brin de folie sont ce qui donne une vraie personnalité à Po. Face à lui, un autre fou furieux : Bryan Cranston, qui joue son père. Les deux acteurs ont une alchimie qui crève l’écran et élève ce qui aurait pu être une banale histoire de famille. Un vrai bonheur.

Ainsi, au-delà de la sympathique aventure qu’il nous narre pendant une petite heure et demie, «Kung-fu Panda 3» se veut autant une vulgarisation de la spiritualité chinoise qu’une leçon ludique sur le sens de la famille et du devoir. À voir en famille donc, pour faire plaisir aux jeunes enfants et passer un agréable moment.