Ils voulaient se trouver un coin à l’ombre afin de bien profiter du lundi de Pâques à la plage de Blue-Bay. Mais une branche de l’arbre sous lequel Henry Magon, 52 ans, et sa famille s’étaient installés leur est tombée dessus. Bilan : le quinquagénaire s’en est sorti avec des contusions à la tête et des lacérations au bras et à la jambe. Sa cousine, âgée de 42 ans, a, elle, eu de multiples fractures au tibia.

Comme de nombreux Mauriciens, Henry Magon et sa famille ont choisi de passer leur lundi de Pâques à la plage. Et c’est accompagné d’une trentaine de personnes qu’il s’est rendu, dans la matinée, à Blue-Bay. Ils ont pris place en face de l’ancien poste de police. «Les femmes étaient sous un kiosque et les hommes sous un pié lakoklis», explique cet habitant de Mare-d’Albert.

Vers 15 h 30, le vent a commencé à souffler, raconte Henry Magon. Subitement, «nous avons entendu un grand bruit». Croyant qu’il s’agissait d’un avion, ses proches et lui auraient tous regardé vers l’aéroport. Mais en fait, dit-il, il s’agissait d’une grosse branche qui a été arrachée par le vent. Ceux qui se trouvaient sous l’arbre ont pu s’enfuir, relate le quinquagénaire. Excepté sa cousine et lui qui ont été plus lents. La branche leur est tombée dessus.

Intervention chirurgicale délicate

Les membres de la famille ont alors accouru pour les sortir de là. «Lorsque j’ai retrouvé mes esprits, j’avais des douleurs à la tête, au bras, au dos et au pied», lâche Henry Magon. Sa cousine, quant à elle, était grièvement blessée. Ils ont été transportés à l’hôpital Jawaharlal Nehru, à Rose-Belle, où ils ont été admis. Henry Magon y a passé trois jours alors que sa cousine, une habitante de Saint-Hubert, y est toujours admise.

Henry Magon s’en est sorti avec des contusions à la tête et des lacérations au bras et à la jambe. Sa cousine, blessée sur plusieurs parties du corps, devra subir une délicate intervention chirurgicale en raison de ses multiples fractures au tibia.

Ont-ils fait une quelconque déposition à la police ? «Nous avons été interrogés par la police mercredi mais nous n’avons pas fait de déposition formelle.» Et qu’en pense le responsable des plages, à savoir le ministère de l’Environnement qui gère la Beach Authority (BA) ? Contactée par l’express, une source au sein de ce ministère affirme qu’il n’y a pas de politique de repérage et d’abattage d’arbres dangereux sur les plages. La BA, poursuit-il, procède au cas par cas car c’est compliqué de vérifier des arbres malades ou qui ont été affaiblis par le vent.