«L’enquête est toujours en cours. S’il y a un case, je demanderai au PPS Thierry Henry de step down.» C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre, sir Anerood Jugnauth, au Parlement le mardi 5 avril. Il était interrogé par le leader de l’opposition, Paul Bérenger, sur l’accident mortel survenu durant le week-end à Bois-Marchand et dans lequel est impliqué le secrétaire parlementaire privé. Il a assuré qu’il n’y aura «aucune ingérence politique. Je ne le permettrai pas».

Pour le leader de l’opposition, ce qui s’est passé est «clair. Le PPS et son épouse ont menti. Thierry Henry a disparu pendant de longues heures». De fait, selon sir Anerood Jugnauth, «il ne fait pas de doute que Thierry et Vicky Henry ont tous deux menti. Mais cela est-il suffisant pour les garder en cellule? J’attends les conclusions de l’enquête».

Sir Anerood Jugnauth est revenu sur cet accident, indiquant notamment que Vicky Henry, l’épouse du PPS, a été arrêtée à 2h24, le dimanche 3 avril, après avoir indiqué qu’elle était au volant de la voiture qui a percuté Stéphano André, un maçon de 23 ans. Elle se trouvait sur le fast lane.

«Comme le Premier ministre l’a dit, la police soupçonnait que Thierry Henry était au volant, il a refusé de faire un alcotest. Qui a décidé de ne pas l’arrêter ? Et la question a-t-elle été posée de savoir si la femme du PPS avait le droit de conduire une voiture de fonction ?» a demandé le leader de l’opposition. «On ne peut arrêter une personne sur la base de soupçons», a répondu sir Anerood Jugnauth.

Autre question de Paul Bérenger : «A-t-on cherché à savoir où était Thierry Henry entre le moment où son épouse s’est rétractée et celui où il est passé aux aveux ?» Au Premier ministre de répliquer qu’il «n’est pas un enquiry officer».