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Panama Papers: l’offshore mauricien cité
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Panama Papers: l’offshore mauricien cité
L’opération «Panama Papers» ? Coordonnée par le Consortium international des journalistes d’investigation, elle met en lumière un vaste système d’évasion fiscale. Et l’offshore mauricien est cité. Plusieurs journaux étrangers évoquent le cas de Tony Buckingham, bailleur de fonds du Conservative Party et qui possède la société Heritage Oil.Le Daily Mail parle d’un transfert «d’un paradis fiscal à un autre», soit des Bahamas à l’île Maurice.
Basée en Ouganda, Heritage Oil était enregistrée aux Bahamas. Pour ne pas payer des taxes de plusieurs millions de livres sterling en Ouganda, Heritage Oil s’est tournée vers la firme d’avocats Mossack Fonseca, basée au Panama. Celle-ci a alors fait en sorte que la société de Tony Buckingham soit enregistrée à Maurice, pour profiter de l’accord de non double imposition entre l’Ouganda et notre île.
Selon le journal sud-africain Times Live, Tony Buckingham aurait dû payer 404 millions de dollars américains comme capital gains taxes au gouvernement ougandais après avoir vendu 50% des actions que détenait Heritage Oil dans un gisement de pétrole. Montant de la transaction : 1,5 milliard de dollars américains.
The Guardian indique, lui, que la firme d’avocats a dépêché un cadre en urgence aux Bahamas pour faire le nécessaire pour que la société de Tony Buckingham soit domiciliée à Maurice. «Heritage Oil a tout fait pour éviter de payer la taxe à l’Ouganda, en payant une petite somme à ce pays de l’océan Indien», écrit le journal.
Selon Irish Times, il y a 1217 secret companies domiciliées à Maurice, 4987 aux Bahamas, 1108 aux l’îles Vierges Britanniques et 686 aux Seychelles.
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