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Alvin et les chipmunks: A fond la caisse
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Alvin et les chipmunks: A fond la caisse
Alvin et ses amis (Simon, Théodore, Brittany, Jeanette et Eleanor) décident d’organiser une fête en guise d’au revoir aux chipettes qui s’en vont et aussi pour célébrer l’anniversaire de Dave. Cette initiative ne suscite pas vraiment l’enthousiasme de leur ami, mais il accepte quand même de leur présenter Samantha, sa petite amie. Celle-ci s’avère charmante et les chipmunks l’adorent. Elle a toutefois un fils adolescent, Miles, et celui-ci est une sombre brute. Quelque temps après, Dave annonce aux chipmunks qu’il s’en va passer quelques jours à Miami avec Samantha et qu’ils devront partager la maison avec Miles. Dans les affaires de Dave, les chipmunks découvrent une bague de fiançailles et en concluent que ce dernier compte épouser Samantha. Ils décident alors de se rendre eux aussi à Miami pour saboter les projets de leur ami…
LA NOTE : 4/10
Énième déclinaison cinématographique du phénomène musical américain Alvin et les Chipmunks qui sévit outre-Atlantique depuis des décennies, À Fond la Caisse, dont la promo vend un épisode sur roues et en avion «fast & fourrure», un road trip à travers l’Amérique en direction de Miami, est à l’image de ses prédécesseurs, pas du tout fait pour les plus de sept ans. Si vous êtes dans cette tranche d’âge, vous allez adorer. Sinon, le temps va vous sembler particulièrement long…
En effet, malgré la volonté du réalisateur d’injecter de l’entrain à grand renfort de numéros musicaux, qui sont en fait consternants (l’ouverture en guise de party tumultueuse improvisée à la maison), force est d’admettre que cette comédie très 90s, à la Garfield et Beethoven, au script improbable (les tamias veulent empêcher le mariage de leur «père adoptif»), n’est qu’un prétexte pour pousser des messages familiaux vers un public particulièrement jeune. En gros, la même formule que tous les films américains pour enfants de ces trois dernières décennies, les effets spéciaux en plus.
L’apport adolescent au casting, d’un futur éventuel frère cool mais un peu brute, ne redonne pas d’élan à ce spectacle plutôt simplet mis en boîte par l’un des pires réalisateurs de Série B en activité à Hollywood: Walt Becker, à qui l’on doit des inepties telles que Bande de sauvages, Les deux font la père (avec John Travolta et Robin Williams), ou encore Buying the Cow. Rien de bien reluisant. Ce film est donc à voir pour les enfants et tous ceux qui sont fans d’humour très très simple.
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