Rezistans ek Alternativ est d’avis que le pays connaît un moment de crise politique très grave. Pour Ashok Subron, plusieurs facteurs ont conduit à cette situation. D’abord, il affirme qu’il y a des divergences dans la politique économique entre les différents membres au pouvoir. Il poursuit qu’il y a une contradiction entre, d’un côté, la volonté du gouvernement de nettoyer et, de l’autre, la tentation de salir. Un troisième facteur serait le vide laissé par Pravind Jugnauth suite à sa condamnation sous le Prevention of Corruption Act.

Les membres de Rezistans ek Alternativ estiment que Vishnu Lutchmeenaraidoo aurait déjà dû démissionner. Ils attendent de connaître la décision du Premier ministre à ce sujet dans les jours à venir, d’autant plus que ce dernier a désavoué l’affidavit juré par son ministre des Affaires étrangères. 

Avec deux membres de la majorité gouvernementale faisant l’objet d’enquêtes à l’ICAC, Rezistans ek Alternativ voit l’urgence à rendre publics les avoirs des ministres et d’autres parlementaires. 

«Il faudra qu’ils déclarent également les dépôts bancaires locaux et internationaux et leurs placements dans les sociétés offshore», continue Ashok Subron. Pour cela, il réclame que le Declaration of Assets Act soit amendé. 

Dans le sillage de l’affaire Dayal, Ashok Subron demande aussi que le gouvernement mette sur pied une commission pour examiner toutes les licences Environmental Impact Assessment (EIA) délivrées à des promoteurs pour vérifier qu’elles aient été soumises selon les règles. 

Les membres de Rezistans ek Alternativ sont aussi inquiets de ce qu’ils considèrent être la  dilapidation des terres avec le concept de Smart cities. Ils craignent aussi l’abolition de la ‘Land Conversion Tax’ qui, pour eux, va à l’encontre de l’intérêt des générations futures.