Elle avait les pieds et les mains attachés… Soupamah Pajaniandy, 80 ans, avait été retrouvée morte à son domicile de Résidence Père Laval, à Quatre-Bornes, le vendredi 8 avril. L’enquête a mené à l’arrestation de quatre hommes, le mardi 12 avril. Ils sont âgés de 19, 20, 22 et 23 ans.

Parmi ceux-ci, un proche de la victime. Selon les informations disponibles, l’un des suspects est passé aux aveux.

«Monn kriyé : Ma ! Ma ! Elle ne réagissait pas.»

C’est aux alentours de 16 heures, le vendredi 8 avril, que la vieille dame a été retrouvée. «Enn madam inn vinn kriyé mwapou dir mwa vinn get Pakion pa koné kinn ariv li. Létan monn alé, monn konstat so léta, monn alert so garson ek lapolis», a raconté la nièce de la victime. L’octogénaire était allongée sur le ventre dans sa salle à manger, bâillonnée, les mains ligotées. L’autopsie, pratiquée par le Dr Harish Coomar Baichoo et le Dr Sudesh Kumar Gungadin, a révélé que l’octogénaire est morte asphyxiée.

«J’étais à la maison lorsque ma cousine m’a appelé pour me dire que ma mère a été tuée. Je me suis aussitôt rendu chez elle. Son corps était inerte, gisant près d’une table. Monn kriyé : Ma ! Ma ! Elle ne réagissait pas. Lorsque j’ai constaté qu’elle ne respirait plus, j’ai décidé d’appeler la police», a confié le fils de Soupamah Pajaniandy, Vassou.

Serait-ce un vol qui a mal tourné ? C’est, en tout cas, la thèse que privilégiait la police. Vassou devait d’ailleurs expliquer que ce n’est pas la première fois que la maison de Soupamah Pajaniandy est prise pour cible par des voleurs.