Un régime végétalien (ou vegan) consiste à ne pas consommer les aliments issus de l’exploitation animale, comme la viande, le poisson, les œufs, les produits laitiers et le miel. À l’inverse du régime végétarien qui permet la consommation des œufs et des produits laitiers. Une étude menée par des chercheurs américains, et publiée dans le Journal of the American Osteopathic Association souligne que le régime végétalien ne rime pas forcément avec carence.

Ces derniers temps, la tendance est davantage centrée autour du régime végétalien, pour de nombreuses raisons (éthiques, religieuses, environnementales ou de santé). Et cela a poussé les chercheurs à s’intéresser au phénomène. Ainsi, le régime végétalien est associé à un faible risque de développer des complications de santé comme l’hypertension, l’hyperlipidémie, l’obésité, le diabète de type 2 et le cancer. Cependant, il peut parfois être associé à un manque de nutriments.

Les données d’une centaine d’études scientifiques axées sur les régimes végétaliens ont été analysées, tout en veillant au taux de vitamine B12, de fer, de calcium, de vitamine D, de protéines et d'oméga-3 des volontaires. «Nous avons trouvé que certains de ces nutriments, qui peuvent être impliqués dans des cas de désordres neurologiques, d'anémie ou de mauvaise santé osseuse, peuvent être en déficit pour les régimes veganmal organisés», explique le docteur Heather Fields, co-auteure de l'étude.

Toutefois, dans le cas d’un régime végétalien bien organisé (comprenant des fruits et légumes variés, mais aussi des céréales complètes), «il n'a pas été montré que les végétaliens ont des carences en protéines ou en acide aminé spécifique». Réussir son régime végétalien consiste ainsi à remplacer les nutriments bannis par d’autres aliments. Les chercheurs américains recommandent néanmoins de faire des prises de sang régulières afin de veiller à ce que la personne qui fait un régime végétalien ne fasse pas de carence.