Le poste de police de Rivière-du-Rempart a ouvert une enquête après que deux collégiens ont fait un malaise pendant les heures de classe. Ils auraient consommé de la drogue. Interrogés pendant qu’ils étaient admis à l’hôpital du Nord, les deux jeunes ont dévoilé le nom de la personne qui leur a procuré cette substance illicite. Il s’agit d’un camarade de classe.

Ce dernier a été interrogé à son tour et une fouille a été effectuée à son domicile. Aucune drogue n’a été trouvée. Quant aux deux autres collégiens, qui sont en Upper VI et Lower VI, ils ont été soumis à une prise de sang pour les besoins d’une analyse toxicologique. Ils ont été autorisés à quitter l’hôpital, le jeudi 21 avril.

Les hommes de l’assistant surintendant de police Vinesh Boodhun comptent boucler l’enquête avant que le dossier ne soit soumis au bureau du Directeur des poursuites publiques, qui décidera de la marche à suivre. Pour l’heure, personne n’a été arrêté.

«Les élèves n’étaient pas dans un état normal. Tout semblait indiquer qu’ils avaient consommé une substance illicite.» 

L’incident s’est déroulé dans un collège régional du Nord pendant la récréation, le mardi 19 avril. Trois élèves auraient fumé mais deux d’entre eux se sont mis à rire et à pleurer en même temps avant de s’écrouler dans la cour de l’établissement. C’est d’ailleurs ce troisième élève que les deux autres ont incriminé par la suite.

D’autres collégiens ont alerté la direction. «Les élèves n’étaient pas dans un état normal. Tout semblait indiquer qu’ils avaient consommé une substance illicite, voire des drogues synthétiques », explique-t-on dans les milieux concernés.

«Les élèves sont surveillés.»

La direction du collège a appelé le Service d’aide médicale d’urgence et les deux jeunes ont été transportés à l’hôpital. Leurs parents ont été informés de la situation. Jeudi, le parent de l’un a fait une demande de transfert. Requête qui a été approuvée.

«Le collège a rapporté le cas à la police», souligne-t-on au ministère de l’Éducation. L’on ajoute qu’aucune décision disciplinaire n’a encore été prise, car l’on attend les retombées de l’enquête policière.

Cependant, l’on affirme que la direction du collège a redoublé de vigilance pendant les heures de classe. «Les élèves sont surveillés», déclare-t-on. Et d’ajouter qu’un suivi sera effectué. Le collège soupçonne que davantage d’élèves ont fumé cette drogue.