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«Le projet Heritage City est en contradiction avec ce que SAJ a dit», dit Bérenger.
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«Le projet Heritage City est en contradiction avec ce que SAJ a dit», dit Bérenger.
Paul Bérenger est revenu sur sa Private Notice Question (PNQ) du mardi 19 avril concernant le projet Heritage City. Lors de sa conférence de presse hebdomadaire, samedi 23 avril, le leader de l’opposition dit ne pas comprendre la précipitation du gouvernement alors que ce n’est pas un projet prioritaire.
Pour Paul Bérenger, la précipitation quant au projet Heritage City s’explique par deux raisons. La première est que tous les grands projets ne verront jamais le jour et le Premier ministre sir Anerood Jugnauth veut montrer un «grand projet» réalisé par son gouvernement, soutient le leader du Mouvement militant mauricien. En second lieu, il y a beaucoup d’argent dans l’air et beaucoup de petits copains du gouvernement vont en profiter, avance-t-il.
Le leader de l’opposition ajoute que beaucoup au sein du gouvernement sont contre ce projet. Et il est clair, dit-il, que sir Anerood Jugnauth ainsi que les ministres Roshi Bhadain et Showkutally Soodhun sont très isolés sur ce projet. Paul Bérenger argue que d’un côté le gouvernement à travers le projet Heritage City spécule sur l’immobilier, alors que de l’autre côté le Premier ministre, dans une déclaration le mercredi 20 avril, a exhorté le secteur privé à ne pas se concentrer sur l’immobilier. C’est ce qui fait dire à Paul Bérenger que «le projet Heritage City est en contradiction avec ce qu’Anerood Jugnauth a dit».
Autre point soulevé par le leader des mauves : Bhadain est venu dire que le projet est «risk free». «Se enn ridicule total», martèle Paul Bérenger. Au contraire, dit-il, ce projet est très risqué pour aujourd’hui et pour l’avenir. «C’est un Ponzi immobilier et Bhadain vient dire que le projet est risk-free et que le gouvernement ne peut donner de garantie», s’insurge le leader de l’opposition.
Paul Bérenger lance par ailleurs un défi au ministre des Services financiers et de la bonne gouvernance. «Mo met au defi Bhadain donn evidence ki IMF (NdlR : Fonds monétaire international) inn dire ki sa redeemable preferential shares pa pou rent dan dette public.» Le ministre des Services financiers et de la bonne gouvernance avait affirmé lors de la PNQ, mardi 19 avril, que les redeemable preferences shares seront sous forme de capital.
Commentant cette fois la situation des marchands ambulants, Paul Bérenger trouve que le gouvernement Lepep ne fait pas mieux que le gouvernement d’avant. Selon le leader de l’opposition, l’espace où ces marchands doivent désormais opérer est petit. «Inn donn zot bann tipti place dan bann conditions inhumaines.»
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