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Carnet de voyage: Japon-Shanghai-Beijing, entre terre et mer

24 avril 2016, 12:30

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Carnet de voyage: Japon-Shanghai-Beijing, entre terre et mer

Fukuoka au Japon, Shanghai et pour finir Beijing. C’est là l’itinéraire du voyage de presse organisé par Cathay Tours en collaboration avec Air Mauritius et Cruises International du 2 au 11 avril. Un voyage qui a commencé sur le troisième plus gros paquebot au monde, le Quantum of the Seas de la compagnie américaine de croisières Royal Caribbean. Il a aussi permis de redescendre sur terre à la découverte, comme mentionné dans le premier reportage la semaine dernière, des fameux sakura (cerisiers en fleur) du Japon, Shanghai et de sa remarquable troupe de cirque Era et, pour finir, des attractions historiques de la capitale chinoise Beijing, comme la Grande Muraille de Chine et la Cité interdite. Survol de ces coups de cœur.

Japon : sous les cerisiers

Après deux nuits en mer de Chine à bord du Quantum of the Seas, le paquebot a jeté les amarres à l’aube du 5 avril à Fukuoka, la plus grande ville de l’île de Kyushu, au Japon. La même île qui a été frappée un peu plus d’une semaine plus tard par une série de tremblements de terre.

La période du voyage était idéale. La meilleure même (entre mi-mars et fin avril), pour humer, toucher et s’extasier devant les fameux sakura – cerisiers en fleurs du Japon.

Comble du bonheur, Ya Ma, notre chauffeur et guide, nous a conduit au meilleur endroit de la ville pour admirer ce spectacle fleuri. Au parc Maizuru où des pétales roses tombent en neige, à chaque souffle de brise, formant un véritable tapis floral au sol pour le plus grand bonheur des promeneurs. Surtout ceux venus de loin et qui n’ont pas hésité une seconde pour s’y allonger. L’occasion aussi d’immortaliser avec son appareil photo les hanami (pique-nique traditionnel nippon organisé en familles ou entre amis sous des branches de cerisiers pour fêter l’arrivée du printemps en admirant les arbres en fleurs et en buvant du saké.) Ce jour-là, nous avons même été gâtés par un groupe de tontons japonais, tout gentils et souriants qui nous ont proposé des amandes enrobées de chocolat.

Fukuoka est une ville propre, fleurie de toute part. Pas de pollution de l’air visible (fumée toxique émanant des voitures et autobus comme sur les routes mauriciennes). Au contraire, bon nombre de personnes, jeunes et moins jeunes, y circulent à vélo. Les Japonais sont également des smart people, élégants, chaleureux et bien élevés. Question prix : pour une journée de sept heures d’excursion sans shopping, comptez au moins Rs 1 700 (5 000 yens japonais ou 50 dollars). Ce tarif couvre le transport, le déjeuner et une boisson.

Shanghai : la mégalopole

Elle n’a rien à envier à Paris, New-York et Londres. Tout y pousse en extra, extra, extra-large. Les banques, les autoroutes, les rues marchandes, les gratte-ciel, les jardins, les places publiques et les blocs d’appartements. Les habitants de ce centre financier et économique, ayant quatre stations de métro et bientôt un troisième aéroport, sont au nombre de plus de 25 millions. Les sites incontournables à visiter à Shanghai sont l’East Nanjing Road pour le shopping et la restauration moderne comme traditionnelle. Ensuite, à ne pas rater, le quartier français de Xintiandi. Cette ruelle, où la verdure des grands platanes contraste avec les pierres taillées, est bordée de terrasses de bars et de bistrots, de galeries d’art et de boutiques de grandes marques dont celle de Karl Lagerfeld. Une escale très animée, surtout en soirée et où on mange également, tenez-vous bien, de bonnes pizzas.

Le Bund a retenu l’attention

Ce boulevard-promenade est situé en bordure d’un fleuve au cœur de la ville. Ses banques, hôtels, restaurants et grandes enseignes sont abrités dans d’immenses bâtiments historiques à l’architecture gothique et de la renaissance notamment.

Shanghai by night avec Era

C’était époustouflant de voir évoluer en vrai, et sans filet, ce qu’on voit jusqu’ici à la télé. Pendant une heure et demie, non sous un chapiteau, mais dans un auditorium, place à des numéros synchronisés du cirque Era de Shanghai. «La première troupe de Chine en la matière», insiste notre guide du jour, Catherine Ping Ping. Sur la piste ronde, des acrobates, des jongleurs, des cyclistes-équilibristes et de jeunes contorsionnistes qui se plient littéralement en quatre devant des spectateurs émerveillés. Le tout accompagné d’un orchestre live et d’une chanteuse. Ajoutez à cela, des numéros à mettre le cœur à rude épreuve. Comme ces jongleurs sautant à la corde ou portant une cagoule noire sur la tête, pas sur la piste mais dans de petites roues installées dans une autre roue grandeur nature et tournant sur elle-même. Ou encore lorsque huit motards se croisent dans une énorme sphère, les phares allumés et à toute vitesse. Bref, du beau spectacle en apéritif juste avant le dîner.

Beijing : un dimanche matin au parc du Temple du Ciel

Le vaste parc du Temple du Ciel à Beijing est le rendez-vous des Pékinois le dimanche matin. L’ambiance y est particulière. Outre l’affluence incessante des touristes, des milliers d’habitants de tous âges se rencontrent entre proches ou amis. Le long des allées bordées d’arbres millénaires, place à une partie de sapsiway, là-bas, de badtennis (le volant est remplacé par la balle de tennis et la raquette y est adaptée). De l’autre côté, une démonstration de tai-chi, de karaoké ou encore des saxophonistes donnant libre cours à leur passion.

Comment passer à côté de ce duo d’artistes (photo) qui, à l’aide d’un pinceau et de l’eau, se livre à un jeu de calligraphie sur les dalles au sol. Un peu plus loin, des gens se précipitent vers les matchmakers pour leur fournir des informations telles que leur âge, leur salaire et une photo d’eux. En retour, ces matchmakers jouent gratuitement aux entremetteurs. Sauf que selon Peter, notre guide à Beijing, le taux de réussite n’est que de 10% car «les informations fournies sont souvent incorrectes».

Par ailleurs, de ce que nous avons parcouru en deux jours, la capitale Beijing appelée aussi Pékin se veut moins moderne que Shanghai. Hormis le site qui a abrité les Jeux olympiques de Pékin en 2008, les sites historiques de la capitale chinoise, telles la Grande Muraille de Chine, la Cité Interdite et la Place Tiananmen font vite remonter dans le temps.

Combien ça coûte ?

Pour une croisière de quatre nuits Shanghai-Fukuoka, et au retour deux nuits à Shanghai, comptez à partir de Rs 60 000 toutes taxes comprises en cabine intérieure sur le Quantum of the Seas et en hôtel quatre étoiles à Shanghai.

Les hic

Sur le bateau, même en mer de Chine, pas de censure d’Internet. Par contre, sur la terre ferme, Facebook, Twitter, Skype, Google et Gmail sont bannis dans l’Empire du Milieu. Toutefois, vous pouvez rester connectés avec vos proches via WhatsApp ou WeChat. Puis il faut s’accommoder au brouillard de pollution à Shanghai et à Beijing. Faites gaffe lorsque vous traversez la rue à un passage clouté à Beijing, même lorsque le feu affiche vert pour les piétons. Les automobilistes chinois n’hésitent pas à vous rentrer dedans. Vous aurez beau vous révolter, c’est «normal» là-bas.

Soyez vigilants! Ne vous laissez pas prendre au piège dans les commerces de rue. Que ce soit en boutique ou avec des marchands ambulants. Dans la mesure du possible, payez le juste prix et vérifiez bien votre monnaie pour ne pas vous retrouver avec de faux billets de banque.

Attention où vous mettez les pieds! La Chine, c’est aussi s’habituer à voir des gens cracher n’importe où et n’importe quand dans la rue.

Pour finir, prenez votre mal en patience à l’aéroport de Beijing, qui est connu pour être parmi les aéroports les plus fréquentés au monde. Pour rentrer comme pour sortir du pays, files d’attente interminables et contrôles de sécurité rigoureux à l’immigration. Comptez au moins deux heures pour vous retrouver de l’autre côté de la barrière.

 

Les organisateurs se livrent

Jeane Tan Yan, responsable d’agence chez Cathay Tours

«Cette offre croisière est adaptée aux familles. Les enfants seront comblés avec les services, facilités et technologies à bord de l’hôtel flottant qu’est le Quantum of the Seas. Les Mauriciens aiment bien l’Asie et les billets d’avion sont plus abordables que pour l’Europe. C’est donc une occasion de pouvoir profiter à la fois d’un bateau de croisières moderne et visiter et faire du shopping dans une ou deux villes en Chine au retour. Les prestations de Cathay Tours incluent le billet d’avion, la croisière, l’hôtel, les transferts et les excursions à Shanghai, Beijing ou autres destinations en Asie comme la Malaisie, Singapour ou Hong Kong.»

Marie-Christine Suzor, représentante de Cruises International

«Cruises International est une compagnie sud-africaine fondée il y a 26 ans. Aujourd’hui, on représente plusieurs compagnies dont Royal Caribbean, Crystal Cruises, Celebrity, Azamara, Seabourn et Oceania. Nous vendons des croisières aux clients en Afrique et dans l’océan Indien et cela fait 16 ans depuis que nous travaillons avec Cathay Tours.»

Raj Beedassy, PR & Events à Air Mauritius

«Le prix du billet d’avion pour une telle croisière dépend de la saison et de la disponibilité des sièges. Par exemple, en décembre, les vols sont remplis et donc, les tarifs sont plus chers. Par contre, plus on achète en avance, mieux est le prix du billet d’avion et de la croisière. Air Mauritius projette de proposer d’ici la fin de l’année des tarifs spéciaux aux agences qui feront des packages croisière au départ de Maurice. Aujourd’hui, il y a un marché pour les croisières car les Mauriciens ont la possibilité de visiter quatre à cinq villes en un seul voyage. D’autant plus qu’Air Mauritius opère déjà sur des destinations qui sont également des ports de croisière comme Shanghai, Kuala Lumpur, Singapour et Durban, entre autres.»