Il est le directeur de la Tertiary Education Commission (TEC). Et Sunjiv Soyjaudah serait pressenti pour être le prochain directeur de l’Information and Communication Technologies Authority (ICTA)…

Le nom de Sunjiv Soyjaudah est cité avec insistance. L’ICTA est, en effet, à la recherche d’un nouveau «patron» ; l’ancien directeur de l’autorité régulatrice, le Dr Krishna Oolun, a été remercié en février après qu’il a eu des démêlés avec la justice.

Contacté, Sunjiv Soyjaudah affirme qu’il a bel et bien passé un entretien, à travers une agence de recrutement privée, pour le poste en question. Et que depuis, «il attend une réponse».

Des questions dès lors: pourquoi préfère-t-il l’ICTA à la TEC ? Quelles sont les conditions rattachées à ce recrutement ? Sunjiv Soyjaudah n’a pas souhaité en dire davantage.

Toujours est-il que, depuis que la nouvelle s’est ébruitée, plusieurs lettres anonymes ont atterri sur la table de la commission anticorruption. L’une des missives mentionne le fait que la nomination de Sunjiv Soyjaudah à la TEC, en août 2015, n’est pas anodine. Car, selon le «corbeau», il avait été déjà identifié comme le prochain directeur de l’ICTA…

À savoir qu’un premier exercice de recrutement, visant à dénicher la perle rare, avait été lancé en février dernier, après le départ forcé de Krishna Oolun. Mais les annonces passées dans les journaux n’ont pas donné les résultats escomptés. L’Officer in Charge a alors décidé de faire appel à une agence de recrutement privée. Les critères requis pour être le directeur de l’ICTA, qui est sous la tutelle du bureau du Premier ministre? Il faut avoir effectué des études de droit, stipule l’annonce.

Un coup d’œil au volumineux CV de Sunjiv Soyjaudah – un document comprenant 28 pages – permet de dire que ce dernier est titulaire d’un doctorat en Communication Engineering, d’un mastère en Digital Electronics de l’université de Londres et d’un LLB, décroché en 2007.