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Meurtre de Petit-Verger: la thèse de la vengeance privilégiée

3 mai 2016, 12:21

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Meurtre de Petit-Verger: la thèse de la vengeance privilégiée

 

«Ki kalité la haine sa criminel ti ena contre li pou in kapav tir so lavi coumsa. La loi pa asé severe», martèlent les proches de Didier Armel. Sous la varangue de la maison de sa tante, où se sont tenues ses funérailles, ils peinent à comprendre pourquoi un des leurs a été assassiné avec une telle violence ? Didier Bruno Armel, âgé de 42 ans, a été tué dans la nuit de samedi à dimanche. 

C’est sa tante qui fait la découverte macabre aux alentours de 6 h 30, dimanche 1er mai. Le menuisier était à moitié nu dans son atelier. Il portait des blessures au ventre, à la tête et avait eu les parties intimes sectionnées. Pour la police, la thèse de vengeance est la plus probable.

Selon le rapport d’autopsie pratiquée par le médecin légiste, Dr Sudesh Kumar Gungadin, la victime est morte après s’être vidée de son sang. Elle portait aussi des lésions cérébrales. La police de son côté détient déjà un suspect : Mike Inaf, 41 ans, un sans domicile fixe de la région de Flic-en-Flac. 


Retour sur le lieu du crime. A côté du cadavre, traînaient des cannettes de bière et une bouteille de rhum. La victime, séparée de son épouse depuis plus de dix ans, invitait souvent des amis à la maison pour une partie de beuverie. Ce qui a mené les enquêteurs à ce suspect. 

Les derniers gestes de la victime

Aux alentours de 19 heures, Didier Armel avait eu une altercation avec ses amis de beuverie devant le poste de police de la région. Mais l’arrivée de deux policiers a empêché que la dispute ne dégénère. 

Didier Armel regagne alors sa maison. Il récupère son dîner chez sa tante, qui habite dans la même cour que lui, avant de rentrer. «Je l’ai vu aux alentours de 21 heures. Il avait l’air bien. Cependant, je ne sais pas s’il est ressorti car il y a une porte qui se trouve dans l’arrière-cour», précise la tante de la victime. 

D’ailleurs, les membres de sa famille n’ont rien entendu d’anormal dans la nuit de samedi à dimanche. Ce qui pousse la police à croire que Didier Armel avait affaire à quelqu’un qu’il connaissait déjà.