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[Vidéo] Humour: Jean Marie Bigard, bon sang de bonne femme
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[Vidéo] Humour: Jean Marie Bigard, bon sang de bonne femme
Une poitrine généreuse, une robe rouge qui lui prend bien la taille. Jean Marie Bigard en femme, pour, «faire fermer leur gueule aux hommes». Et mine de rien, assener quelques vérités sur les bonnes femmes. Ce sera chose faite, samedi 7 mai, au J&J Auditorium. L’humoriste français, jouera son premier one-woman show, Nous les femmes. Il est le parrain de la septième édition du Festival du Rire, organisé par Karavann Events de Miselaine Duval.
Comment est venue cette idée de se mettre dans la peau d’une femme jusqu’à avoir des formes plantureuses ? Quand Jean Marie Bigard raconte, c’est avec force détails et digressions. Pour faire court, tout part de la réflexion de l’un de ses amis qui lui a dit: «tu as fait tout ce qu’on peut faire en testostérone. Est-ce que pour ton dixième spectacle, ce sera un spectacle de plus ou est-ce, comme je l’ai rêvé, tu ferais un gigantesque pardon aux femmes».
Réaction au quart de tour de l’humoriste: mieux qu’un pardon, «je serais une femme». Mais, avec quelques coquetteries. Se déguiser, porter des prothèses devant et derrière et enfiler des robes, là oui. Mais prendre une voix de femme, là non. Histoire d’éviter de tomber dans le, «ridicule et le pitoyable». Sa voix, Jean Marie Bigard la conserve aussi, pour, «prendre les hommes en flagrant délit de mensonge».
A bientôt 62 ans, l’humoriste qui est à son dixième spectacle en 30 ans de carrière, martèle, «c’est mon meilleur spectacle». Pour Jean Marie Bigard, un spectacle ne, «devient adulte» qu’après 150 représentations. Il a déjà joué, Nous les femmes pratiquement 250 fois. Et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Il prévoit déjà une tournée des Zénith en France, en 2018.
Après autant de représentations, Jean Marie Bigard a-t-il obtenu le pardon des femmes ? «La vérité, c’est que je ne pense pas que j’ai besoin d’être pardonné. Je me prête au jeu et je m’amuse à changer de camp».
«Ma grossièreté est très enfantine. Les gros mots sont des mots magiques. Un gros mot qui sort de la bouche d’un enfant, illumine la salle.»
Le ton monte d’un cran. Jean Marie Bigard, il y a deux secondes, bon enfant, se lance, sans crier gare, dans la défense de l’un de ses sketches les plus controversés, «Le lâcher de salopes». Ce sketch écrit avec son ami humoriste, Laurent Baffie, lui a valu d’être déprogrammé et même censuré. Un sketch qui date «déjà» de 14 ans. «Ce sketch, je le répète à tue-tête, est un plaidoyer pour les femmes. Il est une attaque en règle contre le sexe masculin. Toutes les femmes comprennent, sauf quelques sexistes. Les sexistes prennent des hommes ce qu’ils ont de plus con. C’est une minorité. La majorité des femmes montre le chasseur pitoyable. C’est tout ce que je hais, tout ce que j’exècre». Ce sketch Jean Marie Bigard y fait allusion dans son nouveau spectacle.
L’humoriste ne manque pas de nous offrir à sa manière, un brin de poésie. Comme une fleur, il lance: «ma grossièreté est très enfantine. Les gros mots sont des mots magiques. Un gros mot qui sort de la bouche d’un enfant, illumine la salle».
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