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Soobhany réclame Rs 50 000 de dommages à Raj Dayal
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Soobhany réclame Rs 50 000 de dommages à Raj Dayal
Patrick Soobhany en remet une couche. Après avoir fait tomber Raj Dayal avec l’affaire bal kouler, il lui réclame dans un document déposé hier des dommages de Rs 50 000 pour diffamation, devant la cour intermédiaire. Cela, afin de sauver son honneur et sa réputation.
Le directeur de Morcellement Martelo Ltée a indiqué dans sa plainte être victime de diffamation à la suite des propos tenus par Raj Dayal le 15 avril. Selon Patrick Soobhany, l’ex-ministre de l’Environnement a voulu faire croire que le casier judiciaire de l’homme d’affaires n’est pas vierge, qu’il est sous le coup d’une arrestation et que son nom figure sur la liste des récidivistes notoires internationaux sur le site d’Interpol.
Des allégations qui sont, pour Patrick Soobhany, fausses, malicieuses et sans fondement. Elles ont été faites dans le but de ternir sa réputation et son honneur aux yeux du public, a-t-il soutenu.
Revenant sur l’affaire bal kouler, Patrick Soobhany explique, dans son document portant la signature de l’avoué Me Pazhany Rangasamy, qu’il avait sollicité l’ex-ministre de l’Environnement pour une réunion, parce qu’il estimait que les procédures pour l’octroi d’un permis Environment Impact Assessment (EIA) prenaient trop de temps. Il a été convoqué dans le bureau de Raj Dayal, à Ken Lee Building, Port-Louis, le 21 mars.
Patrick Soobhany aurait alors fait savoir à ce dernier le motif de son grief et que sa compagnie avait contracté des emprunts à la banque. Raj Dayal lui aurait promis une visite des lieux à Gros-Cailloux, l’après-midi même. Ce qu’il a fait vers 18 h 30.
L’ancien ministre aurait demandé à Patrick Soobhany de se rendre à nouveau à son bureau le lendemain en lui donnant la consigne suivante : «Amenn séki bizin, mo pou sign to dokiman.» L’homme d’affaires dit avoir compris qu’il voulait un pot-de-vin.
Patrick Soobhany déclare qu’il s’est rendu au bureau de Raj Dayal le 22 mars et a décidé d’enregistrer leur conversation. L’ex-ministre lui aurait fait comprendre qu’il ne pouvait approuver son permis EIA à moins que lui, Patrick Soobhany, ne finance l’achat de 50 bal kouler pour la fête de Holi qu’il devait distribuer dans sa circonscription.
S’en est suivie, la dénonciation de Patrick Soobhany à l’Independent Commission against Corruption contre Raj Dayal pour avoir sollicité un pot-de-vin. Ce dernier a été arrêté et une accusation provisoire de corruption a été retenue contre lui. Il a retenu les services de Me Yousouf Mohamed, Senior counsel.
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